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Theatrum Mundi - Page 130

  • Encore un effort...

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    Je pense donc que l’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédé dans le monde ; nos contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leurs souvenirs. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les mots anciens de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer.

    Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres :  ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.

    Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?

    C’est ainsi que tous les jours, il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre-arbitre ; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu à chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait. 

    Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.

    J’ai toujours cru que cette sorte de servitude, réglée, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu’on ne l’imagine avec quelques-unes des formes extérieures de la liberté, et qu’il ne lui serait pas impossible de s’établir à l’ombre même de la souveraineté du peuple.

    Nos contemporains sont incessamment travaillés par deux passions ennemies : ils sentent le besoin d’être conduits et l’envie de rester libres. Ne pouvant détruire ni l’un ni l’autre de ces instincts contraires, ils s’efforcent de les satisfaire à la fois tous les deux. Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout-puissant, mais élu par les citoyens. Ils combinent la centralisation et la souveraineté du peuple. Cela leur donne quelque relâche. Ils se consolent d’être en tutelle, en songeant qu’ils ont eux-mêmes choisi leurs tuteurs. Chaque individu souffre qu’on l’attache, parce qu’il voit que ce n’est pas un homme ni une classe, mais le peuple lui-même, qui tient le bout de la chaîne.

    Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent.

    Il y a, de nos jours, beaucoup de gens qui s’accommodent très aisément de cette espèce de compromis entre le despotisme administratif et la souveraineté du peuple, et qui pensent avoir assez garanti la liberté des individus, quand c’est au pouvoir national qu’ils la livrent. Cela ne me suffit point. La nature du maître m’importe bien moins que l’obéissance.

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    Le texte qui précède est de 1835.

    On le trouve au centre du chapitre « Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre », à la fin du second volume de « De la démocratie en Amérique », d’Alexis de Tocqueville.

    L'illustration en tête du billet provient du blog Police du monde parodique.

  • Œdipe, de Vladimir Volkoff

     

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    Belle pièce précise, concise et poétique que cet Œdipe (1993).

     

    ŒDIPE. – (…) Fondu de bout en bout du même métal, avec des maillons fils qui sont des maillons pères, avec des maillons pères qui sont des maillons fils, sauf le premier et le dernier, car le premier n’aura pas eu de père, et le dernier ne peut avoir de fils sous peine de ne pas être le dernier. C’est enfantin. C’est simple.

     

    Le Chœur qui représente à la fois les enfants de Thèbes et les étoiles a également fonction de jouer du temps ; selon le sens dans lequel il tourne et fait ronde, l’intrigue se déplace vers le futur ou le passé. La pièce peut ainsi commencer par la marche du vieil Œdipe, les yeux crevés, probablement vers Colone, accompagné de sa fille Antigone. Laquelle voit en rêve – le Chœur tourne dans le sens des aiguilles d’une montre – sa fin, après que ses frères se seront entretués sous les remparts de Thèbes, après qu’elle aura désobéi à Créon et rendu, ou tenté de rendre, à Polynice les honneurs funèbres. Racontant à son père sa vision, celui-ci comprend que la tragédie ne finit pas avec lui, et que la destinée poursuit aussi sa descendance. Et nous voilà revenu, de quelques tours de Chœur dans l’autre sens, à la rencontre d’Œdipe et de la reine Jocaste qu’il ignore être sa mère, après qu’il a tué son père, qu’il ignorait être son père, et vaincu le Sphinx, qui, ici, n’est point un sphinx ou l’idée mythologique qu’on s’en fait, mais la Chienne-Chantante, ordinateur femelle et qui règne sur Thèbes, s’étant soumis jusqu’au roi, Laïos, qu’Œdipe, donc, vient de tuer en légitime-défense… parce que celui-ci refusait qu’Œdipe affrontât la Chienne-Chantante.

    L’affrontement d’Œdipe et de la Chienne-Chantante – car elle chante réellement, et de la variété ! – est évidemment le sommet de la pièce. Les trois énigmes sont très bien amenées, commençant par une inversion discrète dans la plus connue, celle des trois âges de la vie et du nombre de pattes, puis poursuivant par deux questions réellement complexes qu’Œdipe déchiffre, décrypte et résout magnifiquement (je n’en dirai pas plus). Vaincue, la Chienne-Chantante explose. Thèbes est libérée, Œdipe enfin peut épouser Jocaste.

    Mais la pièce ici bascule et change ; les vivants et les morts peuvent se parler, à témoin cet extrait de dialogue entre Laïos et Antigone, qui ne se connurent pas pourtant (dans la pièce de Volkoff, c’est la Chienne-Chantante qui, déjà, avait annoncé à Laïos et Jocaste, que leur fils tuerait son père et épouserait sa mère) :

    LE CHŒUR. – Tu as cru que la Chienne-Chantante édictait un oracle infaillible ?

    LAÏOS. – J’ai cru.

    LE CHŒUR. – Et pourtant tu as cru aussi que tu le ferais avorter ?

    LAÏOS. – J’ai espéré.

    LE CHŒUR. – Le père meurt, le fils vit. Le fils à son tour devient père et meurt. Il est interdit d’attenter aux gréements agencés par les dieux.

    ANTIGONE. – Grand-père, ne touchez pas à ce petit

             Enfant. Je dois l’avoir pour père un jour.

     

    La pièce est une très tendre réflexion au milieu des carnages, sur ce qu’est un père, sur ce qu’est un fils ; sur ce qu’est un homme. Elle ne s’épargne pas de poser la question des dieux, et de Dieu, ni de jumeler le destin à la machine (au nom d'animal festif). Et ce tout est rythmé, plus que rythmé, « monté » par ce Chœur représentant à la fois les enfants de Thèbes et les étoiles.

    Ce Chœur qui dit, dans sa première intervention :

    LE CHŒUR. – Nous sommes les étoiles du ciel et nous sommes les enfants de Thèbes.

             Il n’est pas interdit d’être l’un et l’autre.

    Nous sommes les enfants déjà nés et ceux qui attendent de naître,

             nous sommes aussi les étoiles sans destin.

    Au ciel, nous tournons lentement autour de la ville de Thèbes ;

             sur terre, nous grouillons dans ses ruelles tortueuses.

    Et clôt ainsi la pièce :

    LE CHŒUR. – Nous, les étoiles, nous allons rentamer notre ronde ordinaire et attendre la fin du monde en dansant sur la tête des hommes.

     

    Très bien construite, la pièce est également très bien écrite. Les décasyllabes et les vers libres alternent avec la prose, et le tout trouve son unité dans la justesse d’emploi de chacun de ces modes, non moins que dans l’indication de l’auteur ouvrant le livre : « Note sur la diction. La diction doit être celle de la prose soignée. Sauf cas particuliers, la synérèse sera préférée à la diérèse et les e en fin de mot ne se prononceront pas. »

     

     

  • Interview NDE (2)

    Interview NDE (première partie) 

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    ** 

    LA MORT – Vous voyez, ça ne marche pas.

    L’INCONNUE – En effet.

    LA MORT. – Vous avez l’air un peu perdue, n’est-ce pas ?

    L’INCONNUE. – Oui. Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Est-ce alors que je suis morte pour toujours ?

    LA MORT. – Dites-vous simplement que vous êtes en vacances ; et que ces vacances n’auront pas de fin.

    L’INCONNUE. – Ca, c’est génial.

    LA MORT. – C’est d’enfer, même. – Vous reconnaissez-vous dans ce miroir ?

    L’INCONNUE. – J’aimerais bien. Qui est-ce ?

    LA MORT. – Vous. En ce moment. Ne voulez-vous pas vous reconnaître enfin pour cette belle femme encore ?

    L’INCONNUE. – J’aimerais bien. Ou j’aurais bien aimé. Mais il aurait fallu que ce ne soit pas. Ce n’est pas moi, cette femme.

    LA MORT. – Si.

    L’INCONNUE. – C’est moi ?

    LA MORT. – Prenez donc le temps de vous tâter, si vous voulez.

    L’INCONNUE. – Je suis belle ?

    LA MORT. – Vous êtes belle.

    L’INCONNUE. – C’est mon nez surtout qui est plus court qu’avant, non ?

    LA MORT. – Il est parfait à présent.

    L’INCONNUE. – Vous ne vous moquez pas ?

    LA MORT. – Non.

    L’INCONNUE. – Je suis belle, maintenant ? Je suis belle !

    LA MORT. – Nous repartons du bon pied et dans un nouveau train, ma chère. N’est-ce pas que je suis là pour vous aider, et que vous en êtes bien certaine ?

    L’INCONNUE. – Bien sûr. Il semble bien. Dites, pour combien de temps suis-je belle ainsi ?

    LA MORT. – Pour le temps qu’il faut.

    L’INCONNUE. – C’est merveilleux. Un conte de fées. Vous me rendrez mon nom, après ?

    *

    LA MORT – Alors, à la gare, ce lundi, il s’est passé quoi ?

    L’INCONNUE – Je suis descendue du train et…

    LA MORT – Et ?

    L’INCONNUE – Et je suis allée au travail.

    LA MORT – Ah ! quand même. Je rappelle aux spectateurs que si cette affirmation était fausse, ça sonnerait. Donc, il ne s’est rien passé de particulier ?

    L’INCONNUE – Rien du tout, non. Pourquoi ?

    LA MORT – Pour rien. Et vous vous en souvenez tout de même ?

    L’INCONNUE – Oui.

    LA MORT – Ca, c’est fort.

    L’INCONNUE – C’est fort. En quoi ?

    LA MORT – La ferme. Les autres lundis, vous vous en souvenez ?

    L’INCONNUE – Non. Pas vraiment. Ou plutôt, les autres lundis sont ce lundi-là. Pareil. En tous points.

    LA MORT – Alors, ce n’est pas un lundi dont vous vous souvenez. Pas un lundi particulier.

    L’INCONNUE – Vous êtes psychologue, dites donc.

    LA MORT – Oui. Psychopompe, même. Je suis la Mort.

    L’INCONNUE – Ca, c’est pour la télé.

    LA MORT – Oh, pas seulement. Je suis quelqu’un comme vous et moi. Mais passons. Pas un lundi particulier, donc ?

    L’INCONNUE – Non, un lundi normal, tous les lundis de la vie en un seul souvenir invariable.

    LA MORT – Souvenir qui donc est faux.

    L’INCONNUE – Oui. Souvenir faux mais dont je me souviens.

    LA MORT – En somme, vous allez plutôt bien.

    L’INCONNUE – Sans doute, oui.

    LA MORT – Tout va bien.

    L’INCONNUE – Je crois, oui.

    LA MORT – Non, sérieusement, tout va bien ?

    L’INCONNUE – C’est vrai. Tout va bien.

    LA MORT – C’est vrai. Ma chère, vous êtes parfaitement normale. En pleine santé. Heureuse mère de deux jolis enfants. Formidable. Exceptionnelle. Normale. Banale. Une être humaine comme les autres.

    L’INCONNUE – Merci, merci. – Mais alors, mon nom ?

    LA MORT. – Vous en avez besoin encore ?

    L’INCONNUE. – Je ne sais pas. Peut-être pas, non. – Non, en fait.

    LA MORT – Voilà, voilà, il ne nous reste plus qu’à remercier notre candidate chez qui les effets de notre Spécial Sérum ne vont pas tarder à se dissiper totalement, laissant à la place de cette émission une zone mémoire entièrement vierge. Merci beaucoup à vous, donc.

    L’INCONNUE – Merci à vous.

    LA MORT – A demain pour un nouveau Jeu de la Mort en Direct, pour un nouveau JMD.

    L’INCONNUE – Merci encore à vous…

    Guillerette musique de générique.

  • Une fabrique soviétique de PQ

     

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    Les Hollandais avaient dit : Non.

    Les Français avaient dit : Non.

     

    – Rien à foutre, avait répondu l’Union Européenne.

    L’UE.

    Qu’on devrait appeler l’USEE.

    L’Usée.

    L’Union Soviétique Economique Européenne.

     

    Et elle a refourgué sa camelote sous un autre nom.

    Et maintenant…

    Les Irlandais ont dit : Non.

     

    Non.

    Mais Non, en politique, ça ne diffère guère de Oui.

    Selon le principe du nihilisme.

     

    Alors voilà.

    Les peuples disent Non.

    Si l’Angleterre faisait un référendum, ce serait Non.

    Si l’Italie faisait un référendum, ce serait Non.

    Si les Vingt-Sept faisaient vingt-sept référendums, il y aurait au moins vingt Non. Allez, soyons très pessimiste, dix-sept.

     

    Bureaucrates et pipolitiques n’ont pas l’air de comprendre que leur merdier bureaucratique, les gens, les vrais gens, tout simplement, ils n’en veulent pas.

    Ils ne s’en foutent pas, non.

    C’est bien plus clair :

    Ils n’en veulent pas.

    Vraiment pas.

    Mais alors pas.

     

    Et maintenant, je vais vous dire à quoi servent réellement les constitutions européennes.

    Quand par voie référendaire, les peuples s’en mêlent, elles servent de torche-cul à leurs représentants.

    Il faut dire que ces représentants, en bureaucrates avisés, pensent que la démocratie est le moyen politique qui permet de chier sur la gueule du peuple.

    Et comme ce dernier est serviable, lorsqu’on le sollicite, il tend à ses représentants, pour qu’ils se puissent torcher, pour qu’ils soient propres en somme, le soviétique papier que ceux-ci avaient préalablement préparé…

    Ce que c’est que l’amour, tout de même.

     

    Donc :

    On considérera le référendum comme antidémocratique.

    Et comme les gens sont cons, ils ne vireront pas leurs représentants, ceux-là même qui leur chient sans modération sur la gueule.

    Et l’on recommencera la bureaucratie soviétique européenne.

    Au nom de la démocratie.

    Et des autres saloperies du Bien.

     

    Giscard d’Intestaing, qui a partagé pourtant avec son camarade Chirac, n’a pas encore fini de se torcher avec les nombreux exemplaires de son papelard inepte, que déjà les Irlandais viennent de retourner à Sarkozy (alias Mickey Grenelle, PDG du Bronzeculand-France, comme quoi tout se tient) les exemplaires de son papelard à lui.

     

    – Merde. Ça risque de retarder l’entrée de la Turquie, a glapi désolée la fadasse du Medef.

     

    Mais non, mais non.

    Même pas.

  • Le Commandement de la Machine (3)

    Le Commandement de la Machine (1)

    Le Commandement de la Machine (2)

     

     

    ***

     

    Troisième série de coupes :

     

    301. Mais dans le nihilisme impérial ne demeure plus d’histoire, plus d’espace ni de temps, plus de société fondée sur un conflit réel ou mimétique, plus de classes et plus d’hommes, finalement. Pauvres et riches sont confits dans la même misère. Tout est égalisé, tout est égal. Ils travaillent pour l’autocratie de la technique, bienvenue les gars.

     

    711. Le Commandement de l’Amour, dans sa formulation christique, est impossible à l’homme. Il est exactement prévu pour cela. Il n’y a rien à dire, c’est d’une balistique impeccable, parfaite. Le plérôme réalisé in absentia.

     

     

     

    (A suivre...)