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  • Le jour le plus rose (1)

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    J’ai retrouvé il y a quelques semaines, presque par hasard, oublié dans la trop longue et bordélique liste de mes dossiers informatiques, précisément dans ce dossier-là bêtement intitulé « Chèques sans Providence », cette saynète, probablement écrite vers 2004 ou 2003, et qui ne m’a pas paru, tant je la trouve mauvaise, mériter autre chose qu’une mise en ligne – en deux morceaux – sur ce blog :

     

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  • Je ne vous le recommande pas

     

     

     

     

     

     

     

    J’ai commencé de lire un livre épatant, impressionnant, formidable.

    Beau.

     

     

     

    Son titre est très connu, du moins longtemps le fut, mais il serait pour le moins délicat de faire lire même son début dans les collèges ou lycées de France.

    (Les choses délicates sont sur le point d’être interdites, non ? Et plus encore peut-être les choses vénérables. Un extrait sera exceptionnel ; une mention orale, suffisante.)

     

     

     

    Ses personnages, réels ou non, aussi sont célèbres, et même quelques objets.

    Ce n’est pas de la littérature jeunesse comme disent les cochons ; pourtant, et à plusieurs titres, c’est de l’enfance en barre, ce bouquin. Des enfances, même.

    Il ne fut pas écrit pour les enfants, pourtant. Mais pour les hommes.

    (A mesure que l’adolescence s’étend en flaque commerciale obligée, l’enfance et l’âge d’homme s’amenuisent, en longueur évidemment, en profondeur surtout.)

     

     

     

    C’est un livre abandonné aux techniciens – et il en faut.

    C’est un livre à pleurer sur les beautés perdues.

     

     

     

    Etant un porc, je ne l’avais jamais lu. Je vais le lire lentement.

    Dans plusieurs traductions. Et dans le texte aussi.

     

     

     

    Son auteur l’a signé, mais il est demeuré anonyme.

     

  • Paysage

     

     

     

     

     

     

     

    Je suis plutôt contemplatif, comme garçon ; mais la contemplation ne se dit pas en mots.

     

    Le monde a besoin de se soûler de mots ; et il fait ce qu’il faut pour ruiner ma contemplation.

     

    J’oscille alors entre effondrement et colère, préférant la colère que je ne quitte qu’effondré.

     

    La contemplation, vrai repos, moment volé au monde, souvent la nuit, quand la technique a fini ses hurlances.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Emitte Spiritum tuum, et creabuntur : et renovabis faciem terrae. Alleluia.

     

     

     

     

  • Succès du Mystère

    La pièce s’appelle d’abord Elckerlijc.

    Elle est écrite en néerlandais ; vers 1470. Imprimée pour la première fois en 1495.

    Elle est un Mystère ; pire, une moralité. Elle emprunte à la chanson de geste.

    Elle rencontre le succès.

    Un détail : elle est attribuée à un certain Pieter van Dienst.

    Cela pourrait s’arrêter là.

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  • Eloge de la Halde

    Quoique je tienne que la comédie moque tout ce dont elle parle, et donc que Le Misanthrope ou L’atrabilaire amoureux d’un dénommé Molière ne fait pas exception à la règle, j’ai de la sympathie, c’est-à-dire de la compassion, sinon pas simplement de la pitié, et davantage que je n’en ai pour Tartuffe ou Dom Juan, pour ce pauvre type d’Alceste.

    Molière par Nicolas_Mignard.jpg

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