Je suis plutôt contemplatif, comme garçon ; mais la contemplation ne se dit pas en mots.
Le monde a besoin de se soûler de mots ; et il fait ce qu’il faut pour ruiner ma contemplation.
J’oscille alors entre effondrement et colère, préférant la colère que je ne quitte qu’effondré.
La contemplation, vrai repos, moment volé au monde, souvent la nuit, quand la technique a fini ses hurlances.
Emitte Spiritum tuum, et creabuntur : et renovabis faciem terrae. Alleluia.
Commentaires
Curieux. C'était fermé tout à l'heure. Du coup, je ne sais plus ce que je voulais vous dire... Ah si ! Si vous avez l'occasion de trouver "La ville", une nouvelle de Louis Guilloux publiée dans "Vingt ans ma belle âge" . Votre texte, très court, m'y fait penser.
Votre texte, très court, me fait penser à vos textes, à vous.
@ Solko : Vais voir si ça se trouve facilement, "Vingt ans ma belle âge".
@ Sophie : Quoi vous dire? Merci.