Trouverez en cliquant ici, citoyens, la première partie de ce texte.
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Leibniz ni Heidegger. Le père ne s’énerve pas. Sa femme est en mission secrète avec Lacan (coyote) dans quelque ville idiote, Paris par exemple. Le bébé a la diarrhée, une otite, de la fièvre, une bronchiolite et des médocs à la con ; il n’a pas d’appétit et braille la nuit. Le père est calme. Il a de la chiasse sur les doigts. Ça vient de ce qu’il change le bébé, sans doute. Le bébé rigole sur la table à langer, et rigolant, gesticule. C’est très drôle, en effet, mon p’tiot gars. Le père avec du coton tartiné de crème trucmachin tamponne le cul. D’une main, le bébé tripote innocemment son zizi. Le père dit : – Oui, oui, pourquoi y a-t-il quelque chose et non pas plutôt rien ? Puis il s’en lave pilatiquement les mains.
Je n’ai jamais bien compris au nom de quelle saloperie l’humour devrait être drôle.
Evidemment, adolescent, j’ai dû trouver, au moins quelques heures, que la politesse était de l’hypocrisie ; ce qui est d’un crétin parfaitement convenu, le crétinisme non plus que l’intelligence n’échappant à la convention.
Mais finalement, que deux personnes puissent se dire bonjour sans penser à mal, c’est-à-dire, le plus souvent, sans penser à rien, m’apparaît une forme supérieure d’humour.
Quand je pense, Dieu rit – dit un proverbe juif.
Il doit donc beaucoup pleurer.
Le pape Innocent X par Velasquez, en 1650.
Commentaire d’Innocent X :
– Trop vrai.