Molière - Page 3
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Pochade
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Lectures paisibles, et autres...
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D'un retournement l'autre, de Frédéric Lordon
Il faut avoir confiance en l’offre et la demande,
Ces choses d’elles-mêmes, sans aucune commande,
S’ajustent toutes seules, œuvrant pour le meilleur :
C’est comme une machine programmée au bonheur,
Un automate à faire de la prospérité.
Je ne cesse de dire qu’il faut nous y livrer.
Ajoutez-y parfois quelques innovations,
Le marché a d’ailleurs de l’imagination,
Il est à lui tout seul comme une intelligence,
Disons même le mot : c’est une Providence.
LE PRESIDENT, acte II, scène 1
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Psaume de vacance
Plage de Qindao, en Chine.
Je cherchais une photo basique de plage à touristes et je viens de comprendre que celle-ci était en Chine ; ah, ils sont foutus aussi alors, quel bonheur !
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A propos de précieuses ridicules...
Ce moyen, connu de toute éternité des dramaturges, consiste pour l’auteur qui y est contraint à mutiler son texte. Moyen extrême ! Ainsi font les lézards qui, pris par la queue, s’en séparent pour prendre le large. Parce que tout lézard sait très bien qu’il vaut mieux vivre sans queue que ne pas vivre du tout.
Molière avait bien raisonné : les censeurs du roi ignorent que tous les remaniements qu’on peut apporter à une œuvre ne changent pas d’un iota son sens profond et n’affaiblissent en rien l’indésirable influence qu’elle peut avoir sur le spectateur.
Boulgakov, Le roman de monsieur de Molière