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tourisme

  • Psaume de vacance

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    Plage de Qindao, en Chine.

    Je cherchais une photo basique de plage à touristes et je viens de comprendre que celle-ci était en Chine ; ah, ils sont foutus aussi alors, quel bonheur !

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    BUREAU

     

     

    Il dit :

     

    Si vous êtes là, c’est que vous devez être un peu cultivé.

     

    Vous lisez des romans, j’imagine.

     

    Rien ne ressemble autant à un touriste qu’un lecteur de romans.

     

    Il y a de bons romans, sans doute – et l’ambiguïté propre à toute œuvre d’art nanani nananère.

     

    L’ambiguïté.

     

    Si elle est un but, elle est un but puéril : au mieux ridicule, sinon pervers. Si elle n’est pas un but, de quoi alors est-elle le moyen ?

     

    Même la présence en creux, ou l’absence marquée, de Dieu dans quelques bons romans est une question de précision technique et finalement, d’art. L’auteur fait en silence porter à Dieu, ou à tout autre mot censé représenter pour lui la vérité, son propre retrait calculé, discrètement manifeste – bon petit démiurge, création de pacotille, piège à touristes et qui certes fonctionne…

     

    Aussi bien j’aurais pu parler du cinéma, par exemple. Il fallait bien que je commence.

     

    L’art n’est plus ici que l’art, l’ambiguïté insuffisante, ou plutôt, suffisante seulement à donner l’illusion qu’elle suffit.

     

    Triste époque.

     

    Je ne prétends pas ne pas être aussi un touriste, notez bien.

     

    Les amateurs de sensations romanesques cherchent avant tout à tromper leur ennui, ce qui d’abord le leur rend simplement nécessaire, l’accoutumance au plaisir tendant ensuite à le rendre gigantesque.

     

    Cela me fait penser tout à coup que les conditions politiques du triomphe d’un tel genre seraient à examiner en détail, mais je n’en suis heureusement pour vous pas capable.

     

    Passons aux choses sérieuses, je vais vous raconter ma vie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Mafia, tourisme et conséquences...

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    Personne ne dit plus rien. D’ailleurs, n’importe quoi vaut n’importe quoi.

    La peur des conséquences, dans un milieu où la consanguinité, de moins en moins métaphoriquement d’ailleurs, exhibe ses tarés, paralyse toute parole ; ou du moins la replie sur l’espace privé falsifié, conversations de café, bruits de couloirs, rumeurs invérifiables et donc également inattaquables. Le tout bien planqué derrière les discours d’apparat, généreux, solidaires, sociaux et sociétaux, transparents ! En public, on cire des imbéciles en grandes pompes, et les fréquents éloges journalistiques de trous-du-cul grand-dilatés ont cet avant-goût délicieux des oraisons funèbres. C’est tout un petit monde qui aspire à être jeune-mort de son vivant. Je dis jeune-mort, parce que les autres, qui ont six mois de décomposition à leur actif et sont vieux-morts, eh bien, le monde qui tourne toujours plus vite les a déjà oubliés, non sans raison. Les mafieux sont philanthropes, et ça se vend bien. C’est un milieu d’avant-garde qui a au mieux une journée d’avance sur ses imitateurs ; plus souvent, une heure ; quelquefois même du retard – lorsqu’un autre ahuri satisfait se met à hurler au plagiat.

    La peur capitalise et fabrique du pouvoir, et encore de la peur. Réputations et cotations ont supplanté travail et talent, puisqu’ils ne s’achètent pas. C’est cela, ou bien l’anonymat glorieux, le pseudonymat héroïque, ah les beaux blogues ! Le courage à l’abri de la lâcheté, en somme. Des touristes ! La peur, la peur, vous dis-je. Vous voyez bien qu’il n’y a toujours personne. Des mafieux et des touristes. Les mêmes, selon les heures, aussi...

    Formule. Les conséquences de ce que j’écris ne sont pas ce que j’écris. Elles n’ont même généralement rien à voir avec. Vraie ou fausse, l’incompréhension est un gouffre.

    Je n’ai rien à foutre des conséquences.

    – Mais la loi ?

    – La loi demande un effort. Pas seulement dans la formulation, d’ailleurs.

    – Un exemple ?

    – Je ne nomme personne dans ce billet.

    Quel effort.