Billet d’adieu, en quelque sorte. Fin de la série, en tout cas.
Ces espèces de notes, faites pour qu’il n’y ait pas rien, ont bel et bien fini de me gonfler.
Rien paraît préférable…
Et puis, de temps en temps…
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Billet d’adieu, en quelque sorte. Fin de la série, en tout cas.
Ces espèces de notes, faites pour qu’il n’y ait pas rien, ont bel et bien fini de me gonfler.
Rien paraît préférable…
Et puis, de temps en temps…
(Article initialement publié sur RING)
« Si l’on songe à quel point, peu importent les circonstances, un seul poète ou écrivain est déjà ridicule et difficilement supportable à la communauté des hommes, on voit bien combien plus ridicule encore et intolérable encore est un troupeau entier d’écrivains et de poètes, sans compter ceux qui sont persuadés d’en être, entassés en un seul endroit ! »
Il ne faut certes rien discuter, mais l’affirmation péremptoire est néfaste.
Ils sont dans le jardin, le soleil passe derrière l’olivier.
– Je peux te poser une question ?
Il finit son café.
– Est-ce que tu penses que ?...
Silence.
Il n’a pas l’air d’avoir entendu.
– Que quoi, Marie ?
Silence.
– Que l’indifférence est la forme supérieure de l’amour ?
Il ne dit rien, regarde son verre d’armagnac qu’il tient à deux mains.
Puis :
– Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais dit ça.
– Ce n’est pas ça, ma question, Paul.
Il regarde disparaître dans l’air les volutes de sa bouffarde.
Silence.
La Série, dans son ordre de publication :