artiste
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Le point sur la situation
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Matin
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Artiste en colère
Il est très énervé, mais comme il est inoffensif, il l'est à contretemps, ce qui fait simplement de son énervement une manière de plainte :
– Vache, je ne m’en remets pas, je te jure, elle m’a parlé comme à un larbin.
– Oui, elle aurait été plus habile de te parler comme si tu n’en étais pas un.
Alors que non. Il va maintenant, pour lui bien montrer qu'il n'est pas un larbin, faire de lui-même plus que ce qu'elle exige. Elle est si sympathique, aussi.
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Couple
(J’ai fait moi-même cette photo. Et croyez-moi, avec la webcam de l’ordinateur portable, c’est pas pratique… Je mets donc en vente l’original, qui n’existe pas, 650000 euros, voire plus si affinités. On est artiste ou on est artiste – et on ne l’est pas. Bonne année et toute cette sorte de choses.)
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Ouverture : 3. Placet beau
Dans tout ce qui suit ce texte, à l’inverse, les personnages sont plus intelligents que leurs modèles. Ainsi leur bêtise paraît mieux.
L’ÔTEUR. – Ce placet beau, très beau, est vidament dédiécassé au Citoyen Suprême, lequel bien sûr ek-siste ainsi que tout le monde le suce. Faut-il le dire que le Citoyen Suprême c’est je-tu-vous dès lors qu’il n’y en a plus rien du tout de l’individuel dedans, c’est n’importe lequel des qui qui ne se l’envoie pas dire et le dit lui-même de lui-même que c’est lui. Ou toi. Mais surtout moi. Parce que l’Etat c’est moi et que moi, l’Etat je lui chie sur sa gueule.
Voilà pourquoi que TOUT FAUT, beau comme ma semence, en même temps c’est vachement digne de se faire recevoyer par vous, ô Citoyen Suprême ! Et donnez-moi seulement du popognon et je serai guéri de pas recommencer encore. J’espère que vous me comprendez. D’autant que j’y ai droit à le pognon, vu la rage de révolte dedans que j’ai. Car parce que c’est là que je la fais, ma référence humblement. Car en tant qu’artisteur globalisé je me comprends moi-même déjà pas mal. Oué.
Mais que je vous dise un peu de quoi je cause que : TOUT FAUT si tu veux, c’est une sorte d’espèce de hépopeye sociétale en gestationnement interdit, tu vois quoi ? C’est nonqu’enmoins une sorte d’espèce d’ensemble rototomanesque décomposé de popoèmes dramaticules de théâtrage antérieur, ô les temps morts qui sont passés. Si. Même que j’en ai causé avec des amis à moi qu’ils étaient bien d’accord après des bières que mon teste il est génial. Quant à le siècle épouvantable, une fois sa réalité bel et bien évacuée par profits et pertes, je le ressuscite avec un glaive nu en carton-pâte de destruction massive (virus IHSV). Non, je déconne.
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Pour la suite à ce volume One de TOUT FAUT, si que y en a un, on verra bien plus tard si que je vis encore.
Bref, tout ça le théâtre c’est que pour dire que les artistes ils sont comme les citoyens, je veux dire unis ensemble mais avec des grumeaux de communautés rouges plein partout dedans quand même en plus, comme les morceaux de fruits dans les yaourts je sais plus lesquels. Car c’est du yaourt superpositif oué, la Républicité de la démocrasse. Mais aussi que si les artistes ils sont comme les citoyens alors aussi l’inverse c’est vrai que les citoyens ils sont comme les artistes, y a pas de raison. Bref quoi, ici c’est suprême qu’il est le Citoyen, surtout qu’il lutte contre. Car parce que c’est un rebelle avant tout, tu vois ? que le citoyen sans rien, en fait il a tout dedans qui fait qu’il est pareil que les autres, quoi. C’est un artiste, si tu veux. Comme nous tous si qu’on veut, merde. Et on va tout niquer le pays comme une pétasse dans la tournante.
Voilà, Citoyen Suprême, c’est pour toi ce placet beau subversé, et puisque c’est kif-kif c’est aussi de toi un peu qu’il est, ce placet ; et si que je le dis c’est pour dire merci comme quoi tu nous a éduqués bien dans ta sorbonne d’où qu’on vient. Qu’on est là nous aussi pour les péter les enculés de gens pas-qui-résistent, oué, et faire sur les trottoirs des flaques de sang comme une grosse et virginique œuvre d’dard. Oué. Merci. Casse-toi, Président de mes couilles et merci pour les susventions de la culutre.