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Muray

  • Independence night

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    Pour lire l'article sur le Ring, cliquez sur la photo.

     

    Je conçois très bien qu’on soit en désaccord total avec toute définition de la culture, à commencer par celle que, en 1971, dans Les chênes qu’on abat, relatant une conversation de 1969, André Malraux place dans la bouche d’un général de Gaulle cherchant assez joliment ses mots : « Après tout, le mot culture a un sens. Qu’est-ce qui se continue – vous voyez ce que je veux dire – qu’est-ce qui ne se continue pas ? Il s’agit d’une opposition plus profonde qu’entre l’éphémère et le durable, vous comprenez bien : de ce qu’il y a de mystérieux dans la durée. Cette bibliothèque n’est pas une collection de vérités, opposée à des calembredaines. Il s’agit d’autre chose. Rien de moins clair que la victoire des œuvres sur la mort. »

    Depuis nous avons bel et bien changé de monde. Et Malraux, après avoir fait dire à son interlocuteur qu’ « il est étrange de vivre consciemment la fin d’une civilisation », concluait la première version de son ouvrage sur cette phrase, qui paraîtra peut-être murayenne à certains : « La nuit tombe – la nuit qui ne connaît pas l’Histoire. »

    Et en effet, nous ne sommes plus tellement certains que les mots aient un sens, qu’il s’agisse ou non de celui de culture ; que quelque chose se continue ne paraît guère souhaitable ; corollairement, l’opposition entre le durable et l’éphémère a été tranchée au profit de l’éphémère ; le mystère avec le durable itou s’en est allé ; les bibliothèques, lorsqu’elles survivent, accumulent des calembredaines bien inférieures aux fatrasies médiévales. Bref, rien n’est aujourd’hui plus clair que la victoire de la mort sur les œuvres.

    Les exemples d’un tel effondrement abondant d’évidence, il ne semble guère difficile de se pourlécher de ces anecdotes qui ont succédé aux événements, lesquelles anecdotes ne peuvent en somme être ordonnées que selon la gravité de la maladie qu’elles révèlent. Il n’est donc utile de s’attarder à commenter que celles se présentant sous forme de symptôme manifeste.

     

    Ainsi, France 2 diffusait dimanche soir (2 octobre), en deuxième partie de soirée, une émission intitulée : « Les indépendants montent le son », qui avait été préalablement enregistrée dans les salles et salons du ministère de la Culture, ainsi que dans les jardins du Palais-Royal, avec la complicité d’une Christine Albanel réjouie, passablement guillerette. On pouvait voir là, avec beaucoup de courage, ou de masochisme, c’est selon, évoluer (dans la nouvelle acception de ce verbe) la fine fleur de la chanson (plus ou moins) française, dont je ne résiste pas à vous citer la liste :

    Ayo, Keziah Jones, Travis, Amadou et Mariam, Aaron, Camille, Julien Clerc, Carla Bruni, Christophe, Renan Luce, Grégoire, Vincent Delerm, Bloc Party, Bense, Mattrach.

    On pouvait également se repaître, entre ses petites chansons idiotes pour adolescents éternels qui font généralement office de publicité citoyenne sur France Inter, de béats discours optimistes sur l’avenir de tout et de n’importe quoi : Laurent Baffie et Stéphane Blakowski représentaient sans doute la philosophie, Anne Roumanoff et Charles Berling la morale, Bernard Murat et Yvan Le Bolloch’ la théologie, Philippe Besson et Jean-Jacques Annaud la scolastique ; quoique toutes permutations semblent également possibles, tout étant égal à tout, valant tout. Il y avait encore d’autres prestigieux intervenants dont les noms – ils ne m’en voudront pas, je le crains – m’échappent ; et d’un intérêt comparable.

    Personne, fort heureusement, ne s’est avisé de se demander ce que pouvait bien être cette indépendance prétendument en question. Pas même Carla Bruni. « Les indépendants montent le son » étant un nom d’émission défrisant de connerie, comme à peu près tout ce qui se torche sous nos cieux médiatiques, et pas même foutu, hélas, de prétendre au contrepet, j’en ai déduit, à tort ou à raison, que l’indépendance, désormais, consistait seulement dans le fait de monter le son. J’aurais préféré qu’une telle indépendance baissât plutôt l’abat-jour...

    Bref, c’était le genre de soirée imbécile que n’aurait pas reniée un Jack Lang, premier en date de ces ministres des déprédations ordinaires, à moins qu’on ne le suppose conscient du coup de vieux qu’elle lui donne, le vouant, non moins que tout le bazar d’artistes en peau de lapin qu’il avait en son temps fourbi, à un oubli immensément mérité. C’était le genre de soirée parfaite pour valider les thèses que l’on peut à présent dire ethnologiques, présentées dans le patois journalistique ordinaire, d’un Donald Morrison dans Que reste-t-il de la culture française ?

     

    Diagnostiquer dans ce cloaque une tumeur au cerveau était un jeu d’enfant. Comme aussi définir, en dépit qu’elle en ait, la culture : La culture est l’approbation de ce qui est, quoi que ce soit. Mais cette définition même, qui ne le voit ? s’effondre sur elle-même, et jusqu’à rendre superfétatoire le mot qu’elle définit. Le ministère de la Culture et de la Communication pourrait aussi bien devenir le ministère de la Communication, ou, pour faire plus moderne, le ministère de la Comm’. Puisque cette émission culturelle ne se distinguait en rien de celles qui ne le sont pas. La mort envahit tout.

     

    Ah, j’allais oublier le plus beau. L’ensemble était présenté par le sémillant et défraîchi Guillaume Durand, véritable clou du spectacle, sinon pas du cercueil. Lequel s’était costumé d’un fort seyant pulovère noir sur lequel on pouvait lire en majuscules blanches, culture française oblige, The Beatles. J’y ai vu là comme un programme : le monde a commencé en 1960, même Elvis appartient à la préhistoire, rien de ce qui a existé avant ne doit avoir de valeur positive. L’extension du domaine de la fin de l’Histoire se fait à vitesse carcinomique.

     

     

     

     

  • Welcome to Bronzeculand ! (2) : Independance Day

    L’Occident meurt en bermuda.

    Philippe Muray

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    Je dois cette nouvelle caricature du Pro-Fête à la persévérance incongrue de mon ami Alain Potent, du journal de préséance l’e-Monde, retourné au Palais de l’Elysée pour connaître l’opinion de Mickey Grenelle, PDG de Bronzeculand France (ex-République française) sur l’indépendance autoproclamée de la province serbe du Kosovo.

     

    ALAIN POTENT. – Mais alors, Monsieur Mickey Chef, quoi que vous en pensez, dites donc, de l’indépendance de ce Kosovo que vous avez reconnu ?

    MICKEY GRENELLE. – L’indépendance du Kosovo ? Une phrase de plus en plus pour moi, un grand pas pour le Jihad islamique. (Ah merde, ça, non, y follait pas kjel dise…) Eh ben quoi, c’est vachement bien, merde, la liberté !

  • Affaire Handke

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    Je n’ai aucune espèce de sympathie, bien au contraire, pour Milosevic.

    Et aussi, j’ai bien peu lu Peter Handke.

     

    Mais j’ai pourtant signé, à l’été 2006, une pétition contre le retrait de la programmation de la Comédie française de sa pièce Voyage au pays sonore ou l’art de la question, retrait motivé par le fait que l’Administrateur de la Comédie française, Marcel Bozonnet, avait eu l’intelligence de lire le Nouvel Observateur, torchon de propagande libéral-socialiste dans lequel, cette semaine-là, on lisait que Handke avait assisté aux funérailles de Milosevic.

     

    Comme, du fait de ma discrétion légendaire, je ne compte pour rien dans ce milieu « culutrel », une telle signature ne m’a même pas valu d’ennui, ni aucune polémique avec quiconque. Pourtant, tout ce même milieu, d’un beau mouvement de « matons de Panurge », comme eût dit le regretté Philippe Muray, s’était rué à signer la pétition adverse sous la houlette imbécile d’Olivier Py, notre grenelle de bénitier.

     

    Peu après, j’ai lu la pièce de Handke.

    Voyage au pays sonore ou l’art de la question est une pièce trop longue, aussi intelligente qu’ennuyeuse (c’est à peu près tout ce dont je me souviens).

    Elle ne déméritait donc en rien. Et de fait, elle n’est pas en question.

     

    En somme, si la constipation de ce murcide Bozonnet ne l’avait poussé à s’enfermer aux toilettes en compagnie du Nouvel Observateur, la pièce de Handke n’eût pas été retirée…

     

    Pourquoi ce billet, aujourd’hui ?

    Parce que je viens de lire, sur le blog de Jean-Jacques Nuel, que le Nouvel Observateur, attaqué en justice par Peter Handke, avait été condamné…

     

    Vous pouvez lire ici le billet de Jean-Jacques Nuel.

     
  • Grenelle, le casting (2)

     

    Commenter l’actualité ne m’intéresse qu’incidemment.

     

    Disais-je hier, au moment d’avouer l’évidence que le modèle de mon Président Grenelle était Nicolas Sarkozy. Ou du moins, « tenait » de lui.

    Et de parler de casting ! en plaçant mon personnage seul dans son lit, ne trouvant pas le sommeil !

    Un homme de pouvoir, et qui cherche des partenaires de jeu à sa mesure…

    Le retour de la Grande Politique.

     

    Et ce matin, un ami, au moment de commencer la répétition :

    – Tu sais quoi ?

    – Bah non, va.

    – Sarkozy, j’ai entendu à la radio, il est avec une chanteuse.

    – Laquelle ?

    – Je ne sais plus son nom. Une Italienne.

    – C’est bien, ce qu’elle chante, au moins ?

    – Je ne sais pas, je ne sais pas…

    Il cherche le nom de la dame en question, ne trouve pas. J’essaie de l’aider :

    – Elle est très connue ?

    – Oui, oui, sans doute…

    – Au fait, tu as lu ma dernière note sur Theatrum mundi ?

    – Elle est de quand ?

    – Cette nuit.

    – Alors non. Je dors, moi, la nuit. C’est sur quoi ?

    – Sur le casting du Président…

     

    Quand même, je rigole.

    Hier, au moment de torcher rapidement cette note dérisoire : Grenelle, le casting, je me demandais si, après les hommes politiques de stature internationale (tyrannasaurus rex), j’entrais dans la dimension femme.

    Je me suis répondu : oui.

    Mais la fatigue m’a écrasé.

    Et je remis à cette nuit la fin de la note.

    Et maintenant, je ne peux tout de même pas faire comme si l’actualité n’existait pas.

     

    – Et tu aurais dit quoi, des femmes du Président ?

    – Qu’elles ont, dans son film, un tout autre statut que les hommes. Séparation nette des régimes.

    – Machisme ?

    – Je ne pense pas, non. Les femmes du Président Grenelle aiment le Pouvoir sans doute, simplement ne courtisent-elles pas le même…

    – Tu peux nommer ça ?

    – Non, non, pas encore. Il faut d’abord décrire, longuement, minutieusement, avant de nommer. Qu’est-ce qu’elles font, ses femmes, à Grenelle ? Par ses femmes, d’ailleurs, je précise, je n’entends pas nécessairement celles avec lesquelles il couche. Je n’en ai rien à foutre de ce qu’il fait avec. Ce qui m’intéresse, c’est le côté Les Femmes du Président, pour reprendre un titre célèbre.

    – Eh bien, oui, justement, qu’est-ce qu’elles font ?

    Cigarette.

    – Elles apparaissent, non ?

     

    Ne nous méprenons pas.

    C’est très difficile d’apparaître.

    La plupart des gens, hommes ou femmes, n’apparaissent pas : ils entrent et ils sortent, avec plus ou moins de discrétion. Entrer et sortir, le plus banalement du monde, avec classe ou en grande vulgarité, c’est le lot commun. La plupart des mortels, en somme, sont exclus d’apparaître.

    Les Femmes du Président, ce sont des femmes qui apparaissent.

    Entendons-nous bien : elles ne font pas des apparitions, au sens le plus banal d’entrer et sortir d’un lieu, non.

    Elles apparaissent.

    Elle n’entrent ni ne sortent.

    Leur apparition même semble exclure toute idée de faire.

    A un moment, voilà, elles sont là.

     

    Ça a l’air idiot, je sais bien, seulement voilà : ça ne l’est pas.

    Pour vous le prouver, je vais citer ici les définitions que donne le Trésor de la langue française du mot « apparition ». Vous voudrez bien noter qu’il a deux sens, et que le premier d’entre eux concerne à la fois la religion (probablement, au vu des exemples : la religion catholique) et la peinture (c’est-à-dire : un mode de la représentation) ; le second sens, que je ne cite pas ici et qualifierais même volontiers ce soir de vulgaire, concerne le fait de faire une apparition, c’est-à-dire d’entrer et sortir, de passer, d’entrer dans le champ de vision, etc…

     

     

     

    APPARITION, subst. fém.

    Action d'apparaître; résultat de cette action.

    A. RELIG. Manifestation d'un être surnaturel qui se rend visible, généralement pendant un court moment (cf. apparaître I A). Les apparitions de la Vierge à La Salette, à Lourdes :

    1. À cette époque, plongée pour nous dans une pénombre où des lueurs magiques étincellent çà et là, ce ne sont dans ces bois, dans ces rochers, dans ces vallons, qu'apparitions, visions, prodigieuses rencontres, chasses diaboliques, châteaux infernaux, bruits de harpes dans les taillis, chansons mélodieuses chantées par des chanteuses invisibles, affreux éclats de rire poussés par des passants mystérieux.

    HUGO, Le Rhin, 1842, p. 117.

    Avoir une apparition. Voir dans une vision un être surnaturel :

    2. Peu de mois après, la femme du maire de Bouville eut une apparition : sainte Cécile, sa patronne, vint lui faire des remontrances.

    SARTRE, La Nausée, 1938, p. 62.

    P. méton. L'être apparu surnaturellement :

    3. Lorsque l'Apparition de Lourdes a dit : « Je suis l'Immaculée Conception », c'est comme si elle avait dit : « Je suis le Paradis terrestre ».

    BLOY, Journal, 1905, p. 258.

    PEINT. Tableau représentant une vision surnaturelle, avec ce qui caractérise traditionnellement ce genre de peinture :

    4. Ses animaux plats [du douanier Rousseau], sombres ou parfois blancs, mais si souvent couleur d'apparitions, nous les retrouvons dans les « primitifs » américains...

    MALRAUX, Les Voix du silence, 1951, p. 510.

    P. anal. :

    5. En un instant je me transformai en marié de l'autre siècle. Sylvie m'attendait sur l'escalier, et nous descendîmes tous deux en nous tenant par la main. La tante poussa un cri en se retournant : « ô mes enfants! » dit-elle, et elle se mit à pleurer, puis sourit à travers ses larmes. C'était l'image de sa jeunesse, cruelle et charmante apparition!

    NERVAL, Les Filles du feu, Sylvie, 1854, p. 687.

    P. ext., rare. Courte vision prémonitoire :

    6. ... un retour continuel ne ramène-t-il pas le poète, des apparitions de la vie à venir, aux choses de l'existence terrestre; ...

    OZANAM, Essai sur la philos. de Dante, 1838, p. 252.

     

     

     

    Si j’essaie d’appliquer aux Femmes du Président une espèce de mélange contemporain des définitions concernant la religion et la peinture, je puis obtenir ceci :

    Manifestation d'un être surnaturel qui se rend visible, généralement pendant un court moment, dans un film représentant une vision surnaturelle…

    La boucle idiote qui pourrit « ma » définition est volontaire, merci.Comme aussi la présence du mot film.

     

    d7658ecc43dc17ebd7c964814c2374a9.jpg– La pauvre Marie-Laine Broyal, que des journalistes à l’esprit plat comparaient par moquerie à l’Immaculée Conception, et qui eût bien aimé qu’on la prît très réellement pour telle, est totalement ridicule en comparaison, rigole le Président Grenelle. Il faut avouer, à sa décharge, qu’elle n’avait personne qui pût la faire ainsi crédiblement apparaître.

    Car enfin merde, personne de soi-même n’apparaît. Il faut avoir été sollicité, il faut avoir été pleuré, il faut avoir été prié.

    Ils ne se rendent pas compte, les gens, de la foi qu’il faut…

    Et tant mieux, s’ils se rendaient compte de la foi qu’il faut, eh bien, ils ne croiraient pas, ils préfèreraient ne pas croire… Parce que la foi, au fond, n’a rien à voir avec la crédulité, n’est-ce pas ?

    Ils sont fainéants, les gens.

     

    Je laisse au Président la responsabilité de ses propos (« Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement paranoïaque »).

    Il dit cela pour me convaincre, d’ailleurs.

    Il n’en pense pas un mot. C’est un magicien, un sorcier…

     

    – Carla Bruni, hurle enfin mon ami, qui a retrouvé !

    – Je connais le nom, mais je ne vois pas sa tête, dis-je. Ni sa voix.

    – Moi, je ne connais pas sa voix. Enfin, je ne crois pas… Mais il paraît qu’elle a été maquée déjà avec plein de pipoles, des stars du rock, du journalisme, etc.

    – Peut-être. Mais elle n’était jamais apparue, hein ?

    – Tu veux que je te dise oui ?

    – Ouais.

    Nous montons en voiture. Radio.

    Le Président et son « amie » – l’amitié, décidément, a de beaux jours devant elle, à moins qu’elle aussi ne soit plus ce qu’elle était – se sont laissé docilement photographier par des paparazzi dans Main Street…

    Putain, c’est quoi, ça, Main Street…

    C’est la Grand-Rue, en français, non ?

    Le planète est un village, après tout, globalisation oblige.

    … à Eurodisney.

    Et Eurodisney, en français, c’est quoi ?

    En français, Eurodisney, ça n’existe pas.

    Comme « impossible », d’ailleurs.

    Mais enfin, il est bien plus probable, en définitive, que ce soit le français qui n’existe plus.

    Delenda Carthago.

     

    Photographiés dans Main Street à Eurodisney.

    La voilà, l’info. La vraie.

    Celle qui eût ravi le grand Philippe Muray.

    L’amie du Président, soyons sérieux, pourrait être aussi bien n’importe qui, qu’il ne l’en eût pas moins fait apparaître…

    Mais Main Street, à Eurodisney.

    Juste après le show Kadhafi Duck & The Tyrannasaurus Rex.

    Ô Spielberg !  Ô Disney ! Paris tremble ! comme (ne) dirait (pas) aujourd’hui Victor Hugo...

     

    Qu’est-ce que c’est que ça, Main Street, Eurodisney ?

    Sinon la reprise des commandes du montage par le Président Grenelle.

    Pour quelques heures, quelques jours.

     

    Nom de Dieu.

    Après les Tyrannasaurus Rex virils et planétaires…

    Voici, en exclusivité pour tout le monde, l’Apparition de la Vierge (plus très fraîche – comme vierge, veux-je dire –, mais passons).

    Dans un parc d’attraction.

    Le terme fait un peu ringard, je sais ; et pour tout dire : il fait français.

    Les majuscules, ici, manquent.

    Dans un Parc d’Attraction.

     

    Benoît XVI et ses sbires pro-islamistes d’œcuménisme interconfessionnel n’ont qu’à bien se tenir.

     

    Ô Richelieu ! Ô Bossuet ! La Grande Politique est de retour.