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Royal

  • Le jour le plus rose (1)

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    J’ai retrouvé il y a quelques semaines, presque par hasard, oublié dans la trop longue et bordélique liste de mes dossiers informatiques, précisément dans ce dossier-là bêtement intitulé « Chèques sans Providence », cette saynète, probablement écrite vers 2004 ou 2003, et qui ne m’a pas paru, tant je la trouve mauvaise, mériter autre chose qu’une mise en ligne – en deux morceaux – sur ce blog :

     

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  • Téméritudes de la conjugation libératée

    Un jour, en Chine, Ségolène Royal, mandaturée par le Parti Salopiste, inventit la bravitude, dont la presse (c’est lourd, une presse, non ?) fit un temps son morceau de bravoure, voire plusieurs. Elle rejoinda  ainsi la cohorte des gêneurs (ou géneurs) qui génèrent sans engendrer et des résolveurs qui solutionnent le néant, certes, mais avec une grande audacité dans l’audace. Evidemment, le pressieux Jack Lang, précurseur en n’importe quoi, avant-ringardiste officiel et antipape de la culutre en merde, trouva la trouvaille bien trouvée.

    On libéralisa ainsi le droit au droit à dire qu’est-ce qu’on veut n’importe comment dans les limitations de l’aloi, ce qui ne changea pas grand-chose, il faut bien l’avouer, les professeures et pédagogures des IUFM de la Garderie Nationale à perpétuité étant passés par là.

    Ainsi formationné, un sous-épigone de la candidateuse aux élections pestilentielles, journaliste ou pigiste à Libération de son état – enfin, avec précisure : « correspondant à Los Angeles » –, et nominé (tant qu’on y est) Philippe Garnier, écrivut-il, dans la rubrique Cinéma du 27 août 2008 :

     

    « The Exiles, le film de Kent Mackenzie résurrecté par Ucla et Milestone Films… »

     

    Résurrecté. Parfaitement. Quel beau participe passé épithète. Issuyé sans doute du verbe résurrecter. Pour une épithète de con, c’est une épithète de con. Avalisée bien sûr par le correctionneur d’orthograve du canard en question.

    Un autre questionnage : Le haïssage, ou haïssement, (inconscient, ici ?) de la christianité pourrite allera donc jusqu’à éviter la vocabulation « ressuscité ». C’est épatant (que ça). Quel inventement. Quelle créateuse puissance d’inventation. C’est ça, le journalisme résurrectal. Enfin, le journalismement rectal. La rectalitude journaleuse. La rectal’attitude des hauteurs. Bref, lecturez Libération.

     

     

  • Une blague d'enfant

     

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    – Moi, j’ai une blague !

    – Vas-y, mais applique-toi à la dire bien.

    – De quel côté un chat a-t-il le plus de poils ?

    – Ben…

    – Alors, un chat, de quel côté c’est, qu’il en a le plus, de poils ?

    – Euh…

    – Tu lui donnes ta langue ?

    – Au chat ?

    – Bah oui !

    – Pas encore, non…

    (Je ne vois toujours pas.)

    – Alors de quel côté c’est qu’il en a le plus, le chat, de poils ?

    – Cette fois, je donne ma langue.

    (L’enfant jubile, puis braille :)

    – A L’EXTERIEUR !

    (On rigole.

    Et on rigole.

    Et on rigole encore.

    Puis je dis :)

    – Tiens, passe-moi Pomponnette (1), on va vérifier.

    (Hurlements.)

    Moralité : Blague d’enfant, blague d’écorcheur.

    Moralité 2 : Le mot chat n’a pas de poils.

     

     

     

    (1) J’aurais volontiers, en hommage au bon roman de Benoît Duteurtre La petite fille et la cigarette, dans lequel le malchanceux narrateur possède un chien nommé Sarko, nommé la chatte de cette histoire Ségo, mais j’ai eu peur de tomber sous le coup d’une quelconque loi – que je suis pourtant censé ne pas ignorer…

  • Scolastique contemporaine

     

     

    « Le niveau monte. »

    Dernière phrase du Capitaine du Titanic

     

    « Je sors à l’instant du coiffeur. »

    Un ami, comédien et homosexuel, conscient de faire ainsi, de ses « amours », un octosyllabe amusant et banal

     

    « Je sors à l’instant du coiffeur. »

    Exemple choisi par un professeur des écoles de CM1 pour illustrer une leçon de non-français sur le COI

     

     

     

     

    Je parlerai ce jour du sac (hélas institué) de l'Université française. 

    On connaissait l’ignoble idée de Chevènement d’amener 80% d’une classe d’âge au baccalauréat ; et ses résultats plus que désespérants…

    L’enseignement de la langue française est interdit.

     

    Un « honorable correspondant », ainsi qu'on dit peut-être encore dans le Renseignement, m’annonce par courrier électronique que la suite est en cours :

    « Or, pour votre information, officiellement, depuis le 01 janvier 2007, suite à la réforme Allègre-Royal de l’université (réforme LMD) le taux de réussite doit être de 70% au bout de 3 ans en licence (pour 100 étudiants en première année, 70 d’entre eux doivent réussir la licence de 3ème année…). Si cet objectif n’est pas atteint, les subventions de l’Etat ne seront plus allouées à l’Université qui aurait un taux d’échec supérieur de 30% en 2011 (plans quadriennaux)… Ça a été l’occasion d’hystérie collective au sein de l’Université quand cela fut annoncé en septembre-octobre 2006 chez les enseignants-chercheurs… par des e-mails officieux internes… avant l’annonce officielle bien inaudible avant les élections (et le premier qui en parlait était mort…)… Les présidents d’Université n’avaient plus alors d’autre choix que l’autonomie face à un objectif impossible à atteindre même en donnant les diplômes aux étudiants (problème d’évaporation estudiantine…)… »

     

    Autant dire que non contente de fabriquer à la chaîne des crétins, pour reprendre l’expression rendue célèbre par Jean-Paul Brighelli, la France, en distribuant systématiquement des licences à des étudiants qui se jugeraient idiots de travailler et que ces saloperies d’IUFM auront charge de bienvenir, mandate ces mêmes crétins à fabriquer à leur tour des abrutis.

    ET VOUS VIVREZ COMME DES PORCS.

     

    J'imagine que l'actuelle Pécresse compte un peu sur ces mesures éminemment socialistes, je veux dire : suicidaires, pour faire passer la pilule de l'autonomie auprès de ces crétins prompts à la grève. Je trouve que cela ressemble à caresser des branleurs dans le sens de la débandade.