La première partie est ICI.
Je poursuis donc à la hussarde cet impromptu foutraque emphatiquement nommé mystère, sans crainte (« on est au XXI° siècle, tout de même ! » comme disent les progressistes) d’ajouter l’indigence à la caricature…
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La première partie est ICI.
Je poursuis donc à la hussarde cet impromptu foutraque emphatiquement nommé mystère, sans crainte (« on est au XXI° siècle, tout de même ! » comme disent les progressistes) d’ajouter l’indigence à la caricature…
Ors sui, et ordoiez doit aler en ordure.
Ordement ai ouvré, ce set Cil qui or dure
Et qui toz jours durra, s’en avrai la mort dure.
Maufez, com m’avez mors de mauvese morsure !
(Ordure je suis. L’ordure doit finir en ordure.
Ordures, mes actions : il le sait l’Etre qui dure
Et toujours durera. Ma mort en sera dure.
Vous m’avez mordu, Maudits, de quelle maudite morsure !)
La traduction de ce quatrain nous est certes plus claire, mais on y perd énormément en poésie.
Au moment d’appuyer sur la touche « enter », il se demanda combien de gens son geste allait tuer, puis il appuya. Merde quoi, il faut bien vivre avec son temps.
Seul un dieu peut encore nous sauver… et non mon prochain.
Heidegger, Entretien au Spiegel, 23 septembre 1966
Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
Saint Matthieu, 6, 24
Il ne peut y avoir de vraiment athées que les théologiens, c’est à savoir ceux qui, de Dieu, en parlent.
Lacan, Encore, Séminaire XX, 1972-73
La nuit de Noël.
1.
Comme il fait nuit, donc, et qu’on n’y voit goutte, on dira ce dialogue radiophonique…
LUI. – Vous ne vous en rendez pas bien compte, parce que vous ne croyez plus en moi, mais je suis votre Dieu. Ouais.
Il y a dans votre monde des gens savants qui se demandent si dans les temps anciens les gens croyaient vraiment dans leurs divinités ou s’ils accomplissaient des rituels avec la conscience que c’étaient seulement des rituels et bien sûr il y en a qui disent oui et d’autres qui disent non. Eh bien, ils feraient mieux de regarder le temps présent.
Parce que bien sûr vous ne croyez pas en moi. Vous ne croyez plus en moi. Vous avez passé l’âge, comme vous dites. Et pourtant je demeure votre Dieu.
Le dernier.
L’INCROYANT. – Ah ouais, et qui c’est que vous êtes alors ?