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saint paul

  • Substitution

     

     

     

     

     

     

     

    Vous auriez dû lire un autre texte, ici.

     

    Une seule petite objection, surgie je ne sais comment au moment de sa saisie, a ruiné une bonne dizaine d’heures de travail réparties sur plusieurs jours.

     

     

     

    Une même petite objection pourrait-elle ruiner cinq, dix, vingt ans de travail ?

     

    A quel moment alors la vanité, ou l’orgueil, interviendraient-ils ?

     

    Et ce texte-ci, mentionnant l’écarté, n’en est-il pas aussi la marque, maintenant ?

     

     

     

    Nous justifions incessamment par de nouvelles nos précédentes paroles ; et nos paroles ne nous justifient pas.

     

    « Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. » 

     

     

    La Vanité, Ph de Champaigne.jpg
  • En lisant René Girard...

     

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    … plus précisément le très beau et très déroutant Achever Clausewitz, entretiens avec Benoît Chantre, ce fragment de l’Epître de saint Paul aux Thessaloniciens (5, 1-5) :

     

    « Quant aux temps et moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Vous savez vous-mêmes parfaitement que le Jour du Seigneur arrive comme un voleur en pleine nuit. Quand les hommes se diront : Paix et sécurité ! c’est alors que tout d’un coup fondra sur eux la perdition, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper. »

     

    Ah, le beau dimanche de la vie.

  • Ouverture : 1. Caduc

    Je livre ici les deux citations placées au commencement de Tout faut.

    *

    Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à leur esprit sans jugement, pour faire ce qui ne convient pas : remplis de toute injustice, de perversité, de cupidité, de malice ; ne respirant qu’envie, meurtre, dispute, fourberie, malignité ; diffamateurs, détracteurs, ennemis de Dieu, insulteurs, orgueilleux, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, insensés, déloyaux, sans cœur, sans pitié ; connaissant bien pourtant le verdict de Dieu qui déclare dignes de mort les auteurs de pareilles actions, non seulement ils les font, mais ils approuvent encore ceux qui les commettent.

    SAINT PAUL, Epître aux Romains

    *

    La crainte et la pitié peuvent sans doute naître du spectacle, mais elles peuvent naître aussi de l’agencement même des situations, ce qui est préférable et d’un meilleur poète. Il faut en effet composer l’histoire de telle sorte que, même sans les voir, celui qui entend simplement raconter les faits en frémisse et en soit pris de pitié : ce qu’on éprouverait en entendant raconter l’histoire d’Œdipe. Produire cet effet au moyen du spectacle relève moins de l’art et n’exige que des ressources matérielles. 

    ARISTOTE, Poétique