Photographie : Lennihan/AP
crise - Page 2
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Tout cela n'était donc que cela
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Psaume de vacance
Plage de Qindao, en Chine.
Je cherchais une photo basique de plage à touristes et je viens de comprendre que celle-ci était en Chine ; ah, ils sont foutus aussi alors, quel bonheur !
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Et pour quelques dollars de plus en moins...
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Le premier avril durera toute la vie...
Peu de choses nourrissent réellement.
La plupart des choses fabriquées aujourd’hui servent à abrutir encore ceux qui paient pour les acquérir.
C’est la crise.
Alors ? Faut-il relancer l’économie par la consommation ou par l’investissement ?
Je rigole.
Des gens crèvent de froid.
Notre abrutissement est devenu vital.
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Symbole contre symptôme
Le Chef de l’Etat n’a peut-être pas ce pouvoir d’empêcher une entreprise privée de licencier des salariés.
C’est possible.
Mais rien ne l’obligeait dans ce cas à lancer des promesses inconsidérées.
Les ouvriers d’ArcelorMittal ont fait volontairement ce geste symbolique : ils ont posé une plaque commémorant ces promesses non tenues, qui survivra, au moins sur place, à son exhibition médiatique.
Pendant ce temps, quelque part en Province, des gens de l’Université française faisaient grève. Des enseignants-chercheurs, si j’ai bien compris.
C’est leur droit.
Ils avaient un slogan, ce qui est de circonstance. Mais ce slogan, dans sa formulation même, est involontairement symptomatique. Je le consigne ici dans l’espoir qu’il ne disparaisse pas de suite, avec sa banderole.
« Pas touche à nos statuts. »
Imbéciles.