Le Chef de l’Etat n’a peut-être pas ce pouvoir d’empêcher une entreprise privée de licencier des salariés.
C’est possible.
Mais rien ne l’obligeait dans ce cas à lancer des promesses inconsidérées.
Les ouvriers d’ArcelorMittal ont fait volontairement ce geste symbolique : ils ont posé une plaque commémorant ces promesses non tenues, qui survivra, au moins sur place, à son exhibition médiatique.
Pendant ce temps, quelque part en Province, des gens de l’Université française faisaient grève. Des enseignants-chercheurs, si j’ai bien compris.
C’est leur droit.
Ils avaient un slogan, ce qui est de circonstance. Mais ce slogan, dans sa formulation même, est involontairement symptomatique. Je le consigne ici dans l’espoir qu’il ne disparaisse pas de suite, avec sa banderole.
« Pas touche à nos statuts. »
Imbéciles.