Sur le concept du visage du Fils de Dieu, de Romeo Castellucci
(c) Klaus Lefebvre
1 – Un fils nettoie le derrière de son père qui a la dysenterie et ne pense pas un instant à l’amener aux toilettes + diffusion d’odeurs de caca qui ont bien émoustillé ma voisine de derrière.
2 – Des enfants envoient des grenades sur le portrait du Christ.
3 – Des coulures de caca recouvrent le visage du Christ.
4 – Le visage est déchiré et laisse apparaître : « You are not my shepherd ».
5 – Bruit d’explosif qui fait sursauter tout le monde.
6 – Ovation. Motif : « Du scatologique à l’eschatologique », soit une théologie de la merde.
Cacastellucci.
(A l'Opéra-Théâtre d'Avignon, du 20 au 23 et du 25 au 26 juillet, à 19 h.
Tarifs : 27, 21 et 13 euros.)
Marinette Dozeville est chorégraphe.
(Si nous donnons ici, en complément, un lien vers le pénible article de l’officielle Joëlle Gayot de France Culture (qui a quand même l'air de se forcer), ainsi que celui de l’inénarrable Fabienne Pascaud de Télérama (pour laquelle plus personne ne peut rien), ce n’est pas du tout pour donner une idée concrète de l’abrutissement et de la servilité complets de la presse de bon goût qui, désormais, semble se repaître exclusivement de merdes absolument convenues . [P. Adam])
Le pauvre Romeo, sur Theatrum Mundi :
Castellucci dans le programme (2)