Un jour, en Chine, Ségolène Royal, mandaturée par le Parti Salopiste, inventit la bravitude, dont la presse (c’est lourd, une presse, non ?) fit un temps son morceau de bravoure, voire plusieurs. Elle rejoinda ainsi la cohorte des gêneurs (ou géneurs) qui génèrent sans engendrer et des résolveurs qui solutionnent le néant, certes, mais avec une grande audacité dans l’audace. Evidemment, le pressieux Jack Lang, précurseur en n’importe quoi, avant-ringardiste officiel et antipape de la culutre en merde, trouva la trouvaille bien trouvée.
On libéralisa ainsi le droit au droit à dire qu’est-ce qu’on veut n’importe comment dans les limitations de l’aloi, ce qui ne changea pas grand-chose, il faut bien l’avouer, les professeures et pédagogures des IUFM de la Garderie Nationale à perpétuité étant passés par là.
Ainsi formationné, un sous-épigone de la candidateuse aux élections pestilentielles, journaliste ou pigiste à Libération de son état – enfin, avec précisure : « correspondant à Los Angeles » –, et nominé (tant qu’on y est) Philippe Garnier, écrivut-il, dans la rubrique Cinéma du 27 août 2008 :
« The Exiles, le film de Kent Mackenzie résurrecté par Ucla et Milestone Films… »
Résurrecté. Parfaitement. Quel beau participe passé épithète. Issuyé sans doute du verbe résurrecter. Pour une épithète de con, c’est une épithète de con. Avalisée bien sûr par le correctionneur d’orthograve du canard en question.
Un autre questionnage : Le haïssage, ou haïssement, (inconscient, ici ?) de la christianité pourrite allera donc jusqu’à éviter la vocabulation « ressuscité ». C’est épatant (que ça). Quel inventement. Quelle créateuse puissance d’inventation. C’est ça, le journalisme résurrectal. Enfin, le journalismement rectal. La rectalitude journaleuse. La rectal’attitude des hauteurs. Bref, lecturez Libération.