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théâtre - Page 25

  • Le jeu des violettes (1)

    Manet Le bouquet de violettes.jpg

     

    Voici la première partie d'un petit jeu en trois parties (pour l'instant). Je précise que le tableau de Manet ci-dessus est simplement là pour décorer : il ne saurait en aucun cas être considéré comme un indice.

    Commençons.

     

     

     

    Soit le dialogue suivant :

    A. – Les violettes sont bleues.

    B. – Les violettes sont rouges.

    De quelle couleur l’auteur du dialogue pense-t-il que sont les violettes ? Vous justifierez logiquement votre réponse.

     

     

     

     

     

     

    (Les commentaires sont fermés ; ça m’évitera de lire des âneries.)

  • Le Musée de la mer, de Marie Darrieussecq

    musée mer.jpg

    Qu’on en accuse génériquement la bassesse de l’époque – ou en amateur de sous-catégories épuisantes : l’abrutissement journalistique triomphant, l’art contemporain niaiseux, l’imperium pornographique du cinéma et de l’image en général, ou ce que vous voudrez en fait de tordues épithètes… – le fait est que le roman s’est effondré en anecdotes et le théâtre en scénarios…

    Pourquoi, dès lors, perdre son temps à écrire des critiques ?

    Mieux vaut faire avec ces prétendus écrivains-là ce que l’école, manifestement, n’a pas fait.

    Je ne perdrai donc pas mon temps à vous parler de ce joli scénario – manière de dire que même les bonnes idées de départ (« manger de l’immangeable, coucher avec l’ennemi »), empruntées respectivement, de l’aveu de l’auteur de la rédaction, à Malaparte et Bergman ont été illico bousillées –, Le Musée de la mer, que Marie Darrieussecq a non seulement écrit mais encore publié, mais me contenterai de le noter :

     

    Le musée de la mer : 4/20

    Rapport qualité/prix : 1/5

     

    Et encore, je me trouve laxiste.

    Honnête, j’aurais mis 2/20.

    Mais j’ai préféré faire jusqu’au bout l’enseignant.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On peut également aller voir le brouillon d'article, plutôt positif au demeurant, que j'avais écrit sur Ordet de Kaj Munk (adapté par Marie Darrieussecq.)

  • Un peu d'amour

    Comme je ne sais manifestement plus quoi mettre en ligne sur ce blog, j’ai décidé d’extraire ce passage de ma pièce demi-dieux 7.0 (lire aussi ici), écrite et représentée pour la première fois en l’an de grâce 2003.

    Par Holomatrice, on entend ici un personnage virtuel, apparaissant et disparaissant à son gré ; lequel personnage était interprété par Emilie Weiss (photo Patrice Latour).

     

    DSC_1906.JPG

     

     

     

     

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  • A tout prix

    Antigone.png

     

     

     

     

    Peut-être la pièce ne rencontre-t-elle la tragédie, paradoxalement, qu’en poussant au plus loin la volonté de l’éviter.

     

    Il faut que la pièce finisse bien.

    Même, sinon mieux, il faut à tout prix que la pièce finisse bien.

    Et cet à tout prix-là concasse les hommes.

     

    Et, puisque la comédie ne se définit en bonne règle que de finir bien, la tragédie consiste tout entière dans le fait de vouloir à ce point la comédie.

     

    La tragédie est sa corruption même.

  • Morale

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Entrer dans toutes les têtes. Comprendre toutes les positions. Au besoin, les tenir, mensonges inclus. Savoir toutes les faiblesses et ne les révéler qu’en les cachant et comblant. Se taire. Réduire à néant son opinion, rumeur du monde. Et, tant que faire se peut, ordonner au silence ce fatras.