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dieu - Page 8

  • Atéhéisme (sic ?)

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    L’anecdote du jour.

    De laquelle, d’ailleurs, je ne conclus rien.

     

     

     

     

    Assis à une table en terrasse au café, deux hommes, un petit garçon de trois ans.

    Je ne sais pas de quoi parlent ces deux gars, mais l’un d’eux tout à coup s’exclame :

    – Nom de Dieu !

    L’autre homme se tourne alors vers son fils (ils se ressemblent encore) :

    – Tu sais c’est qui Dieu ?

    – ’est la téhé.

    Rires.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le monde d'après

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    Détruire ce dont nous-mêmes sommes les produits à la fois intègre symboliquement le suicide et le reporte, faisant de celui-ci la dernière et paradoxale transmission réelle dont nous soyons capables ; ainsi, cajolés, couverts de présents dérisoires, nos enfants avancent-ils vers la compréhension effroyable, qu’ils fuiront par tous moyens et tenteront de reporter à leur tour, que leur mort a certainement déjà eu lieu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Une carte à jouer

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    La catastrophe avance. Elle fond sur nous. Cela est plus précis qu’une science. Le futur vient s’impacter sur le présent. Pour tenir ces propos, il faut supposer certaine la catastrophe. Mieux, il la faut souhaiter, quoi qu’elle ne soit pas aimable. Cette catastrophe-là, plus souhaitée que souhaitable, ne nous laverait-elle pas, ne nous purifierait-elle pas à jamais, fût-ce par le feu ? Et de quoi nous pourrait-elle laver, sinon de cette autre catastrophe, étrangement plus incertaine à nos yeux, que nous-même, maintenant, sommes. Nous pouvons donc nous laver les mains des affaires de ce monde ; ne faut-il pas que la victime soit présentable, parée pour son sacrificateur, immaculée ? Tout tremblant déjà d’un effroi délicieux, nous nous rêvons à peu de frais bouc émissaire, agneau, saint ou même christ. Mais c’est pure lâcheté. D’ailleurs si la catastrophe ne daigne pas venir de notre vivant, elle finira bien quelque jour par venir égorger nos enfants. Le futur antérieur, quelque postérité délirante, nous donnera raison. Les bigots de la catastrophe à venir sont des lâches. Car elle est déjà là, et nous la sommes. Un peu de courage, quitte à se dégueulasser carrément, nous conduirait à nous-même accélérer, amplifier encore, mais maintenant, cette catastrophe que donc, sans aucun doute, nous sommes. Se tenir droit dans son tort. Carnage et fatigue. Seigneur.