Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

De quoi "droite" et "gauche" sont-ils les adjectifs ?

 

 

 

 

 

J’ai écrit la phrase qui suit (mais elle est longue !) en manière de contribution aux billets de Bartleby Les Yeux Ouverts (Eric Bonnargent), Paméla Ramos, Pierre Jourde (et à certains de leurs commentaires…), tous évoquant, au moins pour partie, telle « actualité » de Juan Asensio qui n’est hélas pas seulement celle de son livre

 

 

 

 

 

 

 

L’homme trouve à l’ordinaire davantage de confort à vivre courbé, quelque fois même couché, se rassurant toujours de ces nombreux autres alentour affaissés à la même attitude et qui lui ressemblent en effet jusqu’à trouver criminelle la plus inoffensive velléité de se séparer d’eux – ne sont-ils pas les détenteurs avérés du bien commun ? et peut-on prouver son ouverture au monde autrement qu’en psalmodiant entre soi, les yeux aux pieds, quelque « je suis super ouvert et ça c’est hyper bien » faisant office de stupéfiant ? ; et il est réellement si peu fait, cet homme, pour une station verticale qui ne soit pas seulement physique, si peu fait pour tendre à la droiture et l’aimer que toujours quelque latérale gaucherie – hésitation ou violence, honte ou détestation – vient rendre émouvante la tentative d’un seul de se mettre debout, de se désempêtrer de cette glu boueuse, merdique humus, que lui sont ses congénères attachés à le maintenir avec eux par tous moyens, argent, séduction, calomnie, amour, procès – toutes choses dont on ne se défait réellement pas d’un simple claquement de doigts littéraire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont ouverts.

Commentaires

  • La tentative d'un seul permet aux assis, caste intermédiaire avant les couchés, de profiter de la fraîcheur de l'ombre. Abattez-le, et voyez comme les rétines brûleront en plein soleil, sans leur écran total.

  • Oui, mais.

    L'insulte, aussi odieuse soit-elle, n'immunise pas. Vient le temps où il faut répondre de ses actes, non plus avec ses adjectifs colorés ou avec ses petits poings, mais devant l'assemblée représentative des lois d'une société...

  • Ah bon ?

    Une proposition, en lien, rapport à ces fameuses lois.

  • En effet, l'insulte, odieuse ou pas, n'immunise pas mais au contraire expose.
    Par ailleurs, je n'ai aucunement laissé entendre qu'il ne fallait pas répondre de ses actes.
    Si jamais par "assemblée représentative des lois d'une société" vous vouliez évoquer un tribunal, vous avez au moins un problème de terminologie, le terme approprié étant justement tribunal.
    Pour finir, je dirais que votre pseudonyme, mon cher cacographe, quelque ironie dont vous ayez cru l'en pourvoir, est étonnant de justesse et vous dispense au surplus de répondre même de votre nom (que je ne tiens du coup absolument pas à connaître, merci).

Les commentaires sont fermés.