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Du le style II

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Rien n’est amusant comme cette question du style. Beaucoup de gens croient que le style peut rédimer n’importe quelle ânerie. Certains auteurs ne font aucunement fond sur ce qu’ils disent, ou même sur ce qu’ils cherchent à dire, mais sur l’excellente manière selon eux dont ils agencent de petits riens ou de possibles opinions. La première question est pourtant ce que fait ce qui est écrit. C’est sur ce que ça fait, finalement, qu’on peut juger l’accord du fond et de la forme. Un nombre plus restreint d’auteurs trouve ici que la technique, ou l’art, selon que l’on préfère le grec ou le latin, permet éventuellement de produire ce qu’ils appellent de la beauté. Un tel accord ne dit toutefois rien de l’importance ou non de ce dont il est question. A la finale, la manipulation d’autrui en quoi consiste écrire ne pourrait être justifiée, et encore, que par l’importance de ce qui est dit. Et là, j’avoue piteusement que je ne vois pas du tout quoi pourrait être réellement important dans le temps, sauf à abandonner de définir ce qui importe à quelque instance à la fois extérieure et immuable – et donc probablement silencieuse. Une telle instance n’existe évidemment pas. D’où vient alors que je pourrais lui donner un nom, voire plusieurs ?

 

 

 

 

 

 

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