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Quantum of sollers

Ulysse.jpg

 

Imiter Joyce.

Ce n’est pas une si mauvaise idée, après tout.

Non pas l’imiter formellement, non pas l’imiter pour refaire du Joyce.

 

1914-1921. Sept années pour écrire Ulysse.

1922-1939. Dix-sept pour Finnegans Wake.

Deux livres en vingt cinq ans. Mais lesquels.

 

Imaginez qu’au bout de cinquante ans de « carrière », le quatrième roman de Philippe Sollers (par exemple, entre autres) vienne de sortir.

Imaginez qu’en plus, il soit bon.

 

On remettrait le Prix Goncourt tous les quinze ans ou vingt ans. On l’appellerait autrement, pour ne pas être ridicule.

 

Evidemment, on ne fabriquerait pas des Joyce à la pelle pour autant. Mais on aurait un peu plus de bons romans et, du fait de la dissuasion, beaucoup moins de merdes nombriléennes.

 

Au lieu de ça, on nous déverse chaque mois des tombereaux d’ineptie, et l’industrie délittéraire agence des carrières à des ahuris de troisième ordre… Pas à un oxymore près, les éditeurs, avec le pauvre cynisme de surface qui leur tient lieu d’esprit, parlent de « littérature jetable ». Alors quoi ? Il y a que les lecteurs de ces productions-là sont des éboueurs masochistes (ce sont eux qui paient pour évacuer les ordures et les stocker chez eux).

 

 

Marilyn lisant Ulysse.jpg

 

 

 

Rentrée littéraire 2008 sur Theatrum Mundi :

 

1. Rentrée littéraire

2. Rentrée littéraire (2), une tombe

3. Rentrée littéraire (3), un peu de finesse

4. Picouly, c’est la classe

 

 

 

 

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