Les critiques français me semblent toujours, lorsqu’ils parlent de Philip Roth, insister sur la dimension autobiographique.
Certes.
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Les critiques français me semblent toujours, lorsqu’ils parlent de Philip Roth, insister sur la dimension autobiographique.
Certes.
Une tragédie attique est un morceau de la légende héroïque, formant un tout, poétiquement élaboré dans le style sublime pour être représenté par un chœur de citoyens attiques de deux ou trois acteurs, et destiné à être présenté comme une partie du culte de Dionysos.
Ulrich von Willamowitz-Moellendorff, Euripides Herakles, 1889 – cité ici par Carl Schmitt
A peine avons-nous reconnu dans la culpabilité de la reine et la figure du vengeur deux irruptions de l’époque contemporaine dans le drame que nous voici confrontés à la dernière question : est-il permis d’intégrer une argumentation historique à l’étude d’une œuvre d’art ? Où la tragédie va-t-elle chercher l’action tragique dont elle vit ? Quel est en ce sens, d’un point de vue général, la source du tragique ?
La reine Gertrud a épousé en secondes noces le frère de son mari, qui est aussi son meurtrier. Le prince Hamlet, fils du roi assassiné, averti du meurtre par le spectre même de son père, semble résolu à se venger mais ne cesse de différer sa vengeance – et de s’exhorter à l’action.