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AVIS DE DEMENAGEMENT

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Crédits photographiques : Pascal Adam (Rue Camille Lenoir, Reims, le 16 mars 2013)

 

 

 

Tu ne sais ni où tu vas ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds à tout. On ne te tuera pas plus que si tu étais cadavre.

Rimbaud

 

 

 

Chers lectrices, teurs et autres approximatifs autres,


Ce vieux blog, plus établi qu’un bordel à la prétendue Belle Epoque, vivotait tranquillement, c’est-à-dire crevait, et j’étais fatigué comme une vieille pute de venir y bosser.

J’étais partagé entre les idées de le fermer proprement (comment fout-on le feu à un blog qui n’est pas assuré, au surplus ?), de l’abandonner lâchement (ainsi que déjà je faisais) ou de… ou rien ; ou il eût fallu que les billets s’y écrivissent tout seuls.

Bref, ce blog va déménager. Bientôt.

Si vous voulez le suivre, vous pouvez vous inscrire à la newsletter (c’est quelque part à droite) ; j’en ferai une, pour la deuxième fois en cinq ans. Il y a aussi (mais à gauche) une adresse mail qui est affichée, c’est la mienne. Et je vais même pour l’occase faire preuve d’une magnanimité extraordinaire et ouvrir les commentaires (histoire que votre intelligence et votre français me fassent regretter de ne pas les  avoir ouverts plus souvent).

Si vous voulez tout savoir, et je ne suis pas trop mécontent que sans doute cela déplaise aussi, il va partir chez les petits doudous michéens (1) de Ragemag. Il devrait être accessible, mais plus tard, au moins depuis cette page-là, j’imagine. En tout cas jamais très loin de cette belle citation de Clemenceau : « Il y a en moi un mélange d’anarchiste et de conservateur dans des proportions qui restent à déterminer ».

Donc, oui, Theatrum Mundi va faire ça bientôt : déménager.

Parce que ça m’amuse. Et on ne sait jamais, ça me poussera peut-être à faire un tri dans le tas de textes inutiles, idiots, dépassés, obsolètes, qui encombrent ce blog.

 

Pour la petite histoire, ca a été un transfert colossal suite à un mercato d’enfer. Arthur, le patron du site, a dit : Ca te dit qu’on héberge ton blog ? J’ai dit : En soi, oui. Ça m’engage à quoi ? Il a dit : A écrire dedans. J’ai dit : Ah ouais, quand même. Là, il a écrit un gros smiley jaune de merde qui rigole et que la décence commune m’interdit de reproduire ici. Et voilà. Vous en savez autant que moi, chers lectrices, teurs et autres approximatifs autres.

 

De toute façon, et quoi qu’il advienne :

Merci à ceux qui suivront ce blog.

Merci à ceux qui l’ont suivi.

Merci aussi à ceux qui ne l’ont pas suivi et ne le suivront pas plus.

Il y a plein d’autres choses intéressantes à faire dans la vie que de lire des choses sur internet.


 

P. A.

 

 (1) Michéen : adepte, admirateur, amateur ou lecteur du philosophe français Jean-Claude Michéa (qu'on peut lire un peu ici-même sur deux billets de 2008 et 2009 à propos de son livre L'enseignement de l'ignorance : et ).

 

 

 

Commentaires

  • Si. Ca marche. C'est ouvert.

  • Bof. On peut pas liker.

  • Je ne veux pas suivre, mais comme ici, venir de temps en temps, et ne veux pas m'inscrire non plus. Est-ce que cela va être impossible ?

  • Non, Michel. Cela ne devrait pas être impossible.
    Ce billet sert essentiellement à prévenir que cette adresse-ci n'existera bientôt plus.

  • alors adieu.....

  • Jolie photo, cher Pascal... Bon déménagement, alors. Pas sûr d'avoir tout compris d'ailleurs. Je vous enverrai des mails anonymes d'insult... de smileys jaunes de merde, de temps à autre, pour vous distraire.

    Accessoirement : pauvre Michéa, il méritait pas ça...

    A bientôt

  • Je vous ai lu pendant trois ans sans rien dire.
    J'espère que ça vous fait tout drôle.

  • @ Fred : Quel courage !

  • Je vous suis ici depuis... longtemps.
    Je vais relire votre billet je n'ai pas tout compris sur la marche à suivre pour vous suivre:))
    Theatrum Mundi : vous resterez pour moi lié à ce beau titre de blog mais là, si j'ai bien compris, ce nom restera... là où vous irez?
    Je viens de lire votre premier billet : "Parole n'a parolé"
    Bien à vous.

  • Vous fermez ici pour mieux ré-ouvrir ailleurs.
    Je continuerais donc toujours à vous lire avec gourmandise.
    Bien à vous et bon vent !

  • Bon. Ça va déménager, jusqu'ici ça dépotait. Rien ne change, en somme. Une célébration du temps pascal. Pile poil.

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