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Lautréamont, Ducasse, Breton et alii

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Les Chants de Maldoror est parodie manquée

De livres noirs moyens en longue palanquée

Tristement compilés ; échouant à réfréner,

Le repoussoir voulu ne fit que fasciner ;

De potache en pervers, il prit peinard ses aises,

Acquit à son auteur réputation balèze.

En fait de Poésies, il en va autrement :

De la préface écrite pour des vers sans tourments,

– Chrétienne imitation de la morale antique,

Correction infligée aux crétins romantiques –,

Qui demeurent à faire et ne le seront pas,

L’entreprise arrêtée a pu servir d’appât

A qui, voulant du neuf, prit les prolégomènes

Pour ce qu’ils annonçaient ; de sorte qu’on promène

Aux écoles aujourd’hui un Ducasse défait,

Chantre bien malgré lui de ce qu’il combattait ;

Et servant d’étendard au Prince de ce monde

Le piétine un gros tas de poètes immondes,

Théoriciens pourris, romanciers des égouts,

Philosophes racailles et tous suiveurs sans goût.




Deux billets très courts à propos du même Lautréamont : Mon Programme et Mon Programme (2).


 

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