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Trop de phrases. J’ai regardé le clavier. Il y avait mes deux mains posées dessus, bien à plat, immobiles. D’un calme alarmant. Les phrases passaient à toute allure dans ma tête : rien que des débuts, des premières phrases, sans suite. Fouillis inextricable, inutilisable. Trop de choses. De la quincaillerie, paysages, amertumes, blagues électorales, réflexions mort-nées, livres et visages, terrasses de café, sourires. Et la vanité de toutes choses comme excuse bidon à la flemme. Décidément pas le soir à écrire quoi que ce soit. Même ça. Le fichier Word toujours vierge. Bon, écris ça, tu t’en fous, dis-toi que c’est pour les stats. Le chiffre.