Je préfère finalement, et de très loin, ne plus rien écrire de l’actualité – ni des flots de commentaires qu’elle engendre et auxquels, aussi, elle se confond en dernière analyse –, qui, descendant très en-deçà du dernier niveau de la politique, a entraîné avec elle les petits hommes censés la faire.
L’impuissance en mal de quoi dire s’est emparée de tout ce personnel presque intégralement inutile, qu’imitent pourtant, à longueur de réseaux sociaux, des quidams qui eussent mérité mieux, et dont inévitablement je suis. (Quelqu'un dira peut-être un jour pourquoi les démocraties occidentales ont aboli la politique, et quel illusoire intérêt elles avaient trouvé à cela.)
Magnifique spirale descendante grâce à laquelle par comparaison je puis, chaque matin dans mon bistrot, converser avec Lycurgue et Solon.
J’avoue, à tout hasard, pencher ces temps-ci pour le premier.
– Mais, toi, P***(1), tu penses quoi des Verts ?
– Oh, moi, les Verts, tu sais, depuis Platini…
(1) Je tiens à mon anonymat.
Un écho, hic inclus, à ce billet sur L'Exil des mots, le blog de Bertrand Redonnet.