Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Et pour l'année 2009...

Bonne année.jpg

Allez tous vous faire foutre…

 

 

 

 

Commença Mickey Grenelle, PDG du Bronzeculand France.

Il faut dire à sa décharge qu’il n’était pas dans son état normal, Mickey.

Il était à l’hosto (et vivant) et un poil shooté aux médocs.

Et donc ainsi commença-t-il :

 

Et pour cette année 2009

Allez tous vous faire foutre…

 

Puis il s’interrompit, conscient que ça couillait.

 

Ah ben non merde c’est pas ça

Dis donc Carla

Comment qu’on fait pour dire la bonne année

 

Carla répondit

Mais ce fut imperceptible.

 

Parle plus fort et articule

 

Meilleurs vœux on dit

 

Il devait être habitué, Mickey, car il entendit.

 

Ah oui c’est ça

reprit Mickey G.

 

Et pour cette année 2009

Meilleurs veaux

 

Un temps.

Puis il ajouta

 

Ah bah voilà

Maintenant je la comprends mieux la blague à deux balles à de Gaulle

C’est qui les meilleurs veaux c’est les Français

 

Un peu plus tard :

 

Et maintenant mes chers compatripotes

Mes chères connepatripettes

Je vous narrer pourquoi que je suis dans l’hosto

Parce qu’en vrai c’est pour vous

Que je suis dans l’hosto

Et vivant c’est bizarre

 

Eh bien voilà j’étais parti comme promis

J’étais parti avec toutes mes dents

Pour vous ramener des croissants

Pour vous ramener d’ la croissance

A vot’ bon cœur m’sieur-dames

 

Mais Fortune plus qu’à son tour comme une gonzesse hein Carla

Mais Fortune est carpatchieuse non capricieuse

(Tiens je boufferais bien un carpaccio moi

Mais mixé hein mixé)

Mais dis-je Fortune fit son caprice

Et d’un coup d’un seul sans prévention

Me balança dans mes belles dents

Un putain de grand coup de récession

D’où vient que blessé au combat

En héros chui à l’hosto

Où qu’on va me poser de belles dents toutes neuves

En ivoire d’éléphants du Parti Salopiste

(Car j’en ai dégommé deux trois

Et les autres se sont entretués tout seuls

Comme des grands

Merci les gars avec des ennemis comme vous

On n’a même pas besoin d’amis

D’ailleurs ça coûte trop cher les amis

On n’a plus les moyens)

 

Mais qu’est-ce que vous croyez

Je vais pas me laisser récesser comme ça

Je vais la récesser la récession

Avec mes nouvelles dents d’ivoire

Des éléphants du Parti Salopiste

(Le libéralisme, il ne passera pas par moi

C’est ça que j’ai compris du coup

De la Fortune dans les dents)

 

Je tenais aussi à remercier du fond du quoi

Tous ces braves jeunes gens des banlieues

Qui sont de bons acteurs économico-citoyens

Et qui ont bien brûlé d’eux-mêmes plein de bagnoles

Pour faire un plan de relance à la hussarde

De l’industrie totomobile française

Et forcer leurs voisins à dépenser l’épargne qu’ils n’ont pas

Conséquemment les endetter

(Et là merci deux fois car endetter les pauvres c’est enrichir les riches)

Et donc aussi ça va booster la consommation

Et nous sortir tous de la crise

C’est la Réforme Spontanée Molotov

Du fond du quoi merci les jeunes

Je savais que la France qui y a zinvesti tant

Pouvait comptabiliser sur vous

Je n’ai donc qu’un truc à vous dire

Vive la révolte

Brûlez tout plein de bagnoles

(L’année prochaine pour les vacances on ira faire un tour en Grèce

Parce que le Brésil c’est bien mais quand même c’est con d’y aller avec sa femme

Car comme disait Chichi toi t’emmènerais ta bière à Munich

Mais je ne sais pas ce que c’est Munich ni où in quand

C’est une légende comme le Graal celui que cherchent ensemble

Tous les pipoliticiens de ma génération dont je suis le seul

Puisque c’est moi qu’est le chef et que la France

Elle doit s’habituer à me ressembler

Non pas l’inverse)

 

Et c’est pour ça que 2009

Ça sera une belle et grande année

Sans profits ni chômeurs

Une grande année sans rien

Et que je vous adresse

Mes meilleurs veaux

Et allez quand même tous vous faire foutre

Je dis ça pour faire bonne mesure

 

Puis il tomba en pâmoison

En agitant un drapal européen

Epuisé de tant d’ zéroïsme

Et l’année commença

 

On lui greffa de nouvelles dents

Autour de lui ses commensaux étaient réjouis

Ils ont toujours l’air très réjouis

Très satisfaits d’eux-mêmes

On les comprend

Avec un chef comme ça

Tout devient possible

Et quand tout est possible

Il est très difficile de ne pas faire n’importe quoi

 

 

 

 

 

 

(J'ai écrit ce billet au matin du 31 décembre, avant les voeux télévisés du Président ; c'est donc un simple pronostic.)

 

Commentaires

  • La Sarkoracaillerie de l'Elysée-banlieue
    Vous a à l'oeil, théâtroume mounh-edî

  • Bonne année à vous, Une Ville Un Poème (qui que vous soyez).

Les commentaires sont fermés.