[Attention : le texte qui suit ne contient aucune ironie et ne fait preuve d’aucun second degré ; il est aussi sincère, honnête et droit qu’il a été possible de le faire.]
D’un côté, Stéphane Guillon écrit plutôt mal ; mais de l’autre, pour compenser, il ne pense rien du tout ; comme vous voyez, l’ensemble est assez harmonieux. Son bouquin, qui semble fait tout exprès pour flatter publiquement les gens que vous méprisez en secret, est donc une espèce de cadeau de Noël idéal, c’est-à-dire neutre (subversif), impersonnel (original), et d’une vulgarité à bonne réputation (service public de la radio et Canal+) ; au même titre, et pour à peu près les mêmes raisons, que les Prix Goncourt et Médicis 2009. On sait maintenant à quoi servent les maisons d'édition.
Mais j’imagine que vous non plus n’avez pas davantage de temps à perdre, et m’arrête là.