profondeur
-
Grande clarté
-
Auprès de ma blonde
Séchés éjaculats photographiés sous vitre,
Monde vague alentour, – poème, cap au pitre !
Congelée libido d’assèchement du moi,
Triste conduit verbeux ne me tirant qu’un pouah !,
Tu fais pourtant la joie des petites dadames
De l’entrecuisse rêche extirpant semblant d’âme,
Et des garçons falots qui voudraient bien fourrer…
Si la Vierge ou chérie voulaient l’autoriser.
N’intéressant personne ils s’entrelisent entre eux ;
L’audace ébaubissant ils phrasent à qui mieux-mieux,
Se dilatent l’égo vers-librant sans vergogne
Et finissent en bon cons par se finir à pogne.
Sentimentalisant ce qu’ils n’ont pas vécu
Pour s’étonner plus tard que leur malheur a crû,
Ils pondent du commun en d’abstraites outrances
Qui ne feront jamais de personne la transe,
Vendent l’obscurité pour de la profondeur
A quelques amateurs qui s’inventent éditeurs.
– Je me souviens qu’avant nos vieux jouaient au scrabble
Et plus haut que leurs culs ne se pétaient le râble
(Lors, chômage et loisirs n’avaient point transformé
Cent mil surdiplômés en rats d’auteurs paumés) ;
Eux aussi au camping, l’été, fuyaient le monde
Mais préféraient chanter quelque Auprès de ma blonde.
Je ne sais pas pour vous, mais j’ai bien rigolé
A envoyer ceci en vers si mal gaulés.
Appendice mal foutu
Pas qu’Auprès de ma Blonde eût bien plus de talent,
Mais on y chantait plus, et c’est l’équivalent.
Rh, 13 juillet 2012