Il est deux heures du matin, peut-être, et il commence seulement de faire bon. Quelques invités déjà ont déserté notre jardin, juste après le barbecue. Il reste un peu partout sur la grande table les reliefs du repas, des verres, des cendriers remplis et quelques cubis vides. Nous ne sommes plus que trois ; F., qui est comédien ; et mettons, M., jeune femme s’adonnant au vice désormais quelconque de « mettre en scène » ; et bien sûr votre serviteur, lequel d’ailleurs s’absente préparer un café. Revenant quelques minutes plus tard chargé des tasses et de la cafetière, telle est à peu près la conversation en cours à laquelle j’assiste :