On fuit l’ennui dans des divertissements innombrables, amours et affaires, romans et spectacles, réels ou fantasmés qu’importe ; puis leur bêtise et leur répétition, leur vanité en un mot, si l’on ne s’y perd pas, dépose aux rives d’un ennui neuf, immensément serein, réconcilié avec les morts, dans la forteresse de l’enfance, désormais imprenable. Je ne sais pas d’autre luxe.