Je reviens de campagne, je suis fatigué, je m’endors radio allumée, il y a de respectables Japonais qui crèvent très dignement, désolé les gars je ne vois pas ce que je peux faire, une centrale nucléaire nippone au bord de la catastrophe, debout les maudits de l’atome le monde va changer de base, désolé les gars je ne vois pas ce que je peux faire, je m’endors, des guignols prescrivent à Kadhafi des stingers en suppo et ce n’est pas moi qui plaindrais notre ami, je m’endors quand même, ce n’est pas un cauchemar, les catastrophes me bercent, désolé les gars je ne vois pas ce que je peux faire, c’est le bordel au Bahreïn qui n’a pas l’air situé dans la région Alsace et peu importe puisque je n’y puis rien faire, il y a deux types élus en Côte d’Ivoire et nous avons notre champion, je me souviens vaguement avoir voté une fois Non à un référendum pour rien, de toute façon je ne peux rien faire, je ne sais plus pourquoi je dois savoir tout ça et la question se pose de savoir si Sarkozy votera Le Pen ou DSK au premier tour de la présidentielle de 2012 qui a comme déjà eu lieu tout le temps, je m’endors les gars, désolé, désolé, je regrette quand même un peu d’avoir raté la météo, va-t-il pleuvoir demain ? allons bon je vais dormir vos catastrophes, je me repose en paix au son des catastrophes, c’est que ça repose des nouvelles comme ça dont on ne peut rien faire, dites-vous qu’en bon occidental j’ai le sommeil engagé et le cauchemar concerné ou l’inverse, il y a bien longtemps que je n'avais pas causé des actualités, je ne vois pas ce que je peux faire, à part fermer vos gueules d’un lourd sommeil, journalistes.