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Traumdeutung

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Il faudra que tu te souviennes de ce rêve.

C’est ce qu’il se dit dans son rêve.

Il faudra que tu te souviennes de ce rêve.

Il se souvient s’être dit cela dans son rêve.

Mais s’est-il dit cela ?

N’imagine-t-il pas maintenant cela ?

C’était en tout cas un rêve chaud.

Il avait chaud dans son lit.

C’était un rêve doux et lent et chaud.

Régnait une chaleur lente et douce dans son lit.

Dans son rêve, il avait résolu tous ses problèmes.

Il avait d’abord tourné en tous sens les problèmes.

Puis il avait trouvé la solution à tous ses problèmes.

C’est pour cela que depuis son rêve même, peut-être, il se disait :

Il faudra que tu te souviennes de ce rêve.

Et maintenant il se souvenait seulement s’être dit cela :

Il faudra que tu te souviennes de ce rêve.

Et aussi qu’il avait trouvé les solutions à tous ses problèmes.

Mais maintenant il ne savait plus du tout quelles solutions.

Et moins encore de quels problèmes ces solutions oubliées pouvaient être les solutions.

Maintenant il cherchait.

Maintenant il se demandait quels étaient ces solutions et problèmes.

Maintenant il ne s’en souvenait pas du tout.

Puis il comprit d’un coup.

Et ce qu’il comprit le sidéra.

Et la sidération le fit rire.

Et il éclata de rire d’un coup.

Il ne se souvenait à présent que de cette phrase.

Il faudra que tu te souviennes de ce rêve.

Il se souvenait de cette phrase en effet.

Problèmes et solutions avaient tout à fait disparu.

Ce rêve avait donc très bien marché.

Ce rêve s’était réalisé.

Tout était résolu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les commentaires sont ouverts (sans raison).

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Ok. Mon truc à moi c'est l'interprétation des rêves.

    Mais là... Le rêve n'existe pas vraiment, dites, c'est un fake! Je peux pas bosser avec ça moi.

    En revanche, j'ai vécu le même genre de situation: se réveiller d'un rêve qui non seulement finit bien mais d'où l'on émerge profondément ...bien, un poids ôté. La première réaction est effectivement de chercher à se remémorer le songe, le pourquoi et le comment de l'effet miraculeux, et puis on laisse tomber pour ne pas gâter les choses.

  • Comble du déraisonnable, donc, je me souviens que je laisse ici ce commentaire

  • Je ne sais pas si c'était cela la solution, j'ai lu Inigo grâce à votre billet. Ce dont j'ai un souvenir net. Bonne soirée et à bientôt Pascal.

  • exprimé, en serrant l'éponge voilà

  • on se connaît pas, je lis votre "poubelle" sic de temps à autre, en lien avec l'ami Serge Rivron

  • @Rose : Mais je ne vous demande pas de bosser, moi !

    @ Solko : Bonne déraison.

    @ Tanguy : Mais si, Tanguy, vous allez bien, vous allez bien.

    @ Nadyne : C'est moi, l'éponge ?

  • @ Nadyne : L'est bien c'Rivron...

  • l'éponge oui bien essoré jusqu'à la sueur qu'on voit pas
    le texte oui il est beau comme il coule

    l'Rivron, j'en dirais du mal avec mauvaise foi

  • Moi aussi je suis allée chercher Inigo de François Sureau grâce à Pascal.
    (Sans avoir la solution).

  • - Pascal : En tout cas on va mieux dès qu'on le lit, ce "portrait". (tout est dans l'absence de majuscule, d'ailleurs)

    A bientôt l'artiste.

  • J'aime votre déraison d'ouvrir les commentaires Une bonne raison pour vous dire que... euh... zut... je ne me souviens plus, je m'étais pourtant dit : faut que je me souvienne de ce que je veux lui dire, faut que je me souvienne de ce que je veux lui dire...
    Flûte, j'aime bien ce qu'il écrit ce mec. Oui, ça doit être cela que je voulais lui dire.

  • ZenU20 (c'est la note 65)! Vous avez fait des fouilles dans ce blogue, Rose !
    Je ne sais pas si la nostalgie (me) ronge.
    Je ne vais pas brûler mes livres, non; mieux vaut les revendre.

  • Tout à fait, je me joins à Valentine pour dire "merci pour les commentaires ouverts," dommage qu'ils le soient si peu souvent.

    Si vous saviez, votre blogue, je le mets à sac. Je clique au hasard, cela dit.

  • Une visitation ? ...

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