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Pause

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a cessé de courir, brutalement. Et comme les chimères qu’il courait, elles, n’ont pas cessé, elles se sont éloignées de lui le plus simplement du monde. Oh, sans doute pas pour longtemps, il le sait. S’il le pouvait, il se retirerait volontiers de la ville et de ses saloperies et il irait vivre au milieu des arbres et sous la flotte, dans une longue maison de plain-pied, en compagnie des quelques personnes qui lui font, chaque jour, l’honneur de partager sa vie. Là, par exemple, calfeutré dans le manteau du temps, il lirait chaque matin un beau morceau de Bible et prendrait le temps, après chaque déjeuner, de fumer sur son banc de très gros cigares, ouais. Et il irait à la chasse. Et tout ça. Mais il sait bien qu’il y a la réalité et qu’il ne va pas faire ça ; non plus que plaquer tout pour aller livrer je ne sais où une très probable guerre et crever en pissant le sang. Le plus certain est qu’il reste là, toujours plus écartelé par ses contradictions chéries, mais pourrissant de compromis variés, sourd de douleur, insupportable à qui l’aime et trahissant tout ce qu’il peut. Mais vous avez compris : il est déjà reparti à courir. Du coup, cette nouvelle est trop longue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Je ne vois pas du tout l'intérêt de ces billets. Pardon mais on s'en fout.

  • Hé, mon cher, je ne vous retiens pas, ne vous retenez pas non plus, n'allez pas vous faire du mal en vous infligeant ces lectures...

  • "ON" s'en fout? Parlez pour vous Dupont et osez le JE!

  • Bah, JE est un autre. Alors on ou un autre. Ah ah...
    La pause dure Pascal.

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