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Bonheur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soleil. Piscine. Je suis assis là, mollets et pieds dans l’eau. Le type s’assied à côté de moi, dit :

– La lâcheté est une des conditions du bonheur, non ?

Je le regarde. Il a dans les quarante-cinq ans. Je lui réponds :

– Dans mon cas, ça ne suffit pas.

Il rit. Moi aussi, du coup.

Silence.

Il dit :

– Peut-être que c’est le bonheur alors qui est prétexte à la lâcheté.

– Oui. C’est à la lâcheté que servent nos rêves.

Il m’offre une cigarette. On fume en silence. Le soleil cogne.

Alors, on n’est pas bien, là ?

Commentaires

  • Mmm... J'aime bien ce billet. Et pourtant je ne suis pas du tout d'accord. Même que je trouve cela vraiment très bien, d'aimer sans être d'accord.

    PS: S'agissant de charcutaille là je vous suis à 100%.

  • Et si apprécier et jouir des joies simples de la vie était une condition nécessaire pour ensuite faire preuve de courage ?
    Car au nom de quoi et pour quoi se bat-on ?
    Merci de me transmettre votre opinion. Salutations

  • Y a pas une histoire de grattage de couilles si on veut quelque part?

  • Merci, Emilie, de votre gentille offre!

  • Ah ah ah! meuh non Rodrigue, je faisais simplement référence aux Valseuses, suite à, dixit, Alors, on est pas bien, là? Cependant, si quelque chose vous taquinait, d'excellentes lotions sont disponibles en pharmacie. Pascal, pardonne-moi pour la trivialité, je m'abstiendrai à l'avenir.

  • Ah, mais il n'y a pas de problème, ma chère Emilie; et je trouvais ce petit duo de commentaires extrêmement mignon, moi.

  • @ Rodrigue : Pour revenir à ce billet, je ne parlais pas tant des joies simples de la vie que du bonheur en merde que l'on nous fourgue à longueur d'idéologie, voilà tout. Au reste, si j'écris ces billets nains sous forme de fictions, c'est justement pour ne pas asséner une opinion ou une autre, mais au contraire pour tenter de faire surgir, si possible, un peu d'ambiguïté.

  • Le bonheur en merde est hélas un truc qui marche bien autant que les œufs en poudre pour faire les omelettes dans les collectivités.
    Je vous souhaite une bonne reprise, cher Pascal (je dis "reprise" sans trop savoir ce que je raconte pour ne pas dire "rentrée" - rentrée scolaire, littéraire, théâtrale, universitaire : on s'y perd).
    Pour revenir à votre billet, j'ai le sentiment que ce n'est même plus la lâcheté qui est une condition de ce bonheur, mais une sorte de renoncement global, une démission.
    Je vous souhaite donc un mois se septembre heureux & sans concession aucune.

  • @Pascal:
    J'aime beaucoup votre dernier commentaire, à destination de Rodrigue.

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