On se soigne comme on peut, dit l’alcoolique en commandant à boire.
Récapitulatif très approximatif : Romeo Castellucci, Valérie Dréville, Jan Fabre, Jeff Koons, Joris Lacoste, Fabrice Melquiot, Gildas Milin, Philippe Minyana, Olivier Py, Falk Richter ; ce qui inclut aussi Armelle Héliot, Brigitte Salino (voir Castellucci) et René Solis (voir Castellucci et Py).
Ce n’est qu’un début, poursuivons le néant…
Ce matin :
– Tu retournes au Festival d’Avignon, cet été ?
– Oui.
– Faire des critiques de spectacles ? Et des critiques de critiques de spectacles ?
– Non, j’y vais jouer un spectacle.
– Et tu n’as pas peur que tes critiques passées te retombent sur la gueule ?
– Zut, je n’y avais pas pensé. Quel con.
Je crois que je vais fermer ce blog.
Enfin… Cet été…
On verra.
En fait, il n’y a aucune raison que les écrivains abandonnent la critique aux journalistes, c’est-à-dire aux publicitaires…
Tiens, me dis-je ce soir tout à trac, et si j’entreprenais plutôt de me justifier. Non, c’est vrai, quoi, sur ce blog, j’ai critiqué, je critique, essentiellement par le biais de la culture en merde qu’elle promeut à jet continu, officiellement comme officieusement, la société de mon temps (soyons pompeux) et surtout la peur que celle-ci inspire, non sans raison parfois, laquelle peur a pour conséquence plus ou moins directe que tout le monde ou presque ferme publiquement sa gueule et récite bravement son petit catéchisme culturel-citoyen, c’est-à-dire libéral-libertaire… – ce qui signifie aussi que cette peur n’est presque jamais surmontée ou (c’est un ou inclusif, les gars) que la propagande fonctionne à mort.
– Oh, et puis merde…
Je me justifierai demain. Si je n’ai rien d’autre à faire. Ou si j’ai encore peur.
Commentaires
Ne perdez pas votre temps à vous justifier, on trouvera toujours des raisons pour vous fermer la gueule. Sauf votre respect (je me justifie on sait jamais).
Moi qui pensais avoir fait semblant... surtout avec cette liste de noms, bien trop courte, en guise de rappel et d'ouverture...
Je pensais à demain, mais c'est vrai que je doute que vous soyez demain mieux disposé! Il y avait cependant un peu d'ironie dans mon propos, maladroite donc. Et je crois aussi qu'il est temps de me coucher, je ne suis plus très alerte (la peur, alerte, cela tombe sous le sens)
PS: Ce qu'il y a de bien c'est que je ne connais personne de votre liste, du coup je me trouve très intelligent, homme de goût, une sensibilité exquise etc...
Ah ah...