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Salopard

Daumier Don Quichotte Sancho.jpg

Imaginez qu’un écrivain puisse avoir accès phrase après phrase à ce que pensent certains de ses lecteurs, et ainsi comprendre, voire même évaluer, ce qu’ils comprennent ; et quel est leur niveau de lecture ; et en jouer.

Les commentaires sont ouverts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi Imbécile et OEil du cyclone.

Commentaires

  • On n'y comprend rien, votre billet, là. il doit manquer un bout...

    PS: Elles sont bien jolies vos illustrations... D'où proviennent-elles? (j'imagine qu'elles ne viennent pas d'une édition de Moby Dick, encore que...)

  • @ Tanguy : Non, non, là, c'est complet.
    Les illustrations, c'est Don Quichotte par Daumier.

  • Si c'est complet on repassera. Il restera peut-être des places pour la prochaine représentation.

    Ah d'accord Daumier, merci... Eh bien, elles valent le détour.

  • A la première lecture, ça me paraissait limpide (pardon Tanguy), et puis à la réflexion... Les certains lecteurs en question, l'écrivain les sélectionne au préalable? Les renseignements sous-tirés le sont-ils à leur insu? (ce qui ferait un jeu unilatéral) Et ces mêmes renseignements compilés, une nouvelle écriture émergerait adressée à tous ou au cas par cas l'écrivain multiplierait les écrits?

    (c'est vrai que Daumier, ça déchire)

  • Décidément mon ironie est pour une fois subliminale... Je m'en vais avec mes effets ratés, tel un clown résolu à se pendre ou devenir comptable.

  • Je crois que cet écrit dont parle Pascal est un blog du tonneau de "theatrum mundi" avec commentaires ouverts.
    C'est ce que j'avais compris.

  • Imaginons qu'un lecteur puisse avoir accès à ce que pense l'auteur, et ainsi comprendre, voire même évaluer, phrase après phrase, ce qu'il écrit, et quelle est sa pensée et en jouer, après qu'il ait décidé d'ouvrir ses commentaires.

  • @ Tanguy : Attention à vous, Judas était comptable, il a fini pendu...

    @ Emilie : Non, non, les lecteurs sont volontaires - comme le dit très bien le dernier commentaire de Tanguy. Mais les renseignement soutirés le sont à leur insu, sinon ce n'est pas drôle.

    @ Sophie : Mimétisme & symétrie, couru d'avance. Une autre idée ?

  • @ Tanguy : Voilà, votre premier commentaire brille à présent de tous ses feux.

  • Salopard.
    Ton titre est très bien. C'était la clé ?

  • @Pascal: Justice est rendue.


    Judas comptable, voilà qui est fascinant... Et je comprends mieux certaines allusions du roman de Perutz lu récemment... Ainsi que mon acharnement thérapeutique sur cette noble profession...

    @Dupont:
    Hum, sans vouloir vous offenser Dupont, je ne pense pas que ce soit votre vrai nom, le hasard des concaténations suggère que Dupont-Salopard sonne merveilleusement... Il faudrait trouver l'histoire correspondant à cet intitulé!

    La clef était plutôt dans la notification: "Les commentaires sont ouverts" (ils ne sont pas tout gris?)

  • "Imaginez qu’un écrivain puisse avoir accès phrase après phrase à ce que pensent certains de ses lecteurs, et ainsi comprendre, voire même évaluer, ce qu’ils comprennent ; et quel est leur niveau de lecture ; et en jouer."

    Conclusion : il cesse d'écrire.

  • Quel chantier! Est-ce la mort de La Littérature? La promotion du bla-bla? La liberté sans limite? L'illusion du partage? L'intrusion dans une création qui demande, réclame et nécessite le secret? Tout cela à la fois? Est-ce tout ne se noie dans une médiocrité opaque? Je ne sais. Mais "si quelque chose d'idiot te rend heureux, fais-le" disent les chinois, j'ajoute surtout si ça n'ennuie personne, et si en plus ça les amuse...

  • Ah oui, d'accord, plus simple que je ne me l'imaginais en définitive... Mais bon, ça commençait par "imaginez", la route me semblait ouverte et large. Alors du coup, pour participer au jeu, il faut dire ce qu'on pense... rholala...

  • @ Emilie : Ne change rien...

    @ Rodrigue : Très bien, la question du secret, je trouve.

    @ Sébastien : Oui, il cesse d'écrire, même si, formellement, il peut indéfiniment continuer.

  • UNE IMAGE INNEE

    Le poète imagine
    Plutôt bien
    La saveur du sourire
    Qui imprègne le sens
    Dont sont dépourvues
    Les briques de vent
    Portées par la révolution
    Sous ses dessous frétillants
    D'annulatrice en fève
    Que la galette n'attire pas

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