révolution
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Red Azincourt
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Ah, ça ira, ça ira bien comme ça
Berlin, la porte de Brandebourg en 1940
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Catilina...
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Chiasmes
Dans presque tous les pays, à côté des partis qui déclarent leur volonté de défendre l’Etat parlementaire et de pratiquer une politique d’équilibre intérieur, c’est-à-dire libérale et démocratique (ce sont là les conservateurs de tous genres, depuis les libéraux de droite jusqu’aux socialistes de gauche), il y a des partis qui posent le problème de l’Etat sur le terrain révolutionnaire : ce sont les partis d’extrême-droite et d’extrême-gauche, les « catilinaires », c’est-à-dire les fascistes et les communistes. Les « catilinaires » de droite redoutent le désordre. Ils accusent le gouvernement de faiblesse, d’incapacité, d’irresponsabilité. Ils défendent la nécessité d’une solide organisation de l’Etat, d’un contrôle sévère de toute la vie politique, sociale, économique. Ce sont les idolâtres de l’Etat, les partisans de l’Etat absolu. C’est dans un Etat centralisateur, autoritaire, anti-libéral, anti-démocratique, qu’ils voient la seule garantie d’ordre et de liberté, la seule digue contre le danger communiste. « Tout dans l’Etat, rien en dehors de l’Etat, rien contre l’Etat », affirme Mussolini. Les catilinaires de gauche visent à la conquête de l’Etat pour instaurer la dictature des ouvriers et des paysans. « Là où il y a liberté, il n’y a point d’Etat », affirme Lénine.
Curzio Malaparte, Technique du coup d’Etat, 1931