Je donne ici un aphorisme de Nietzsche, tiré du Gai savoir, dans la traduction de Pierre Klossowski. C’est le 114°, on le trouve au troisième livre et il est réellement intitulé Ampleur de l’élément moral.
L’image que nous voyons pour la première fois, nous la construisons immédiatement à l’aide de toutes nos anciennes expériences, chaque fois selon le degré de notre probité et de notre équité. Même dans le domaine de la perception sensible il n’est d’autres expériences vécues que morales.