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Potter Harry

  • Sollers Imperator et sa bande d'éculés

    Yannick Haenul, qui est une sorte de Harry Potter pour de vrai, a reçu le Prix Décembre 2007 pour son roman idiot, Cercle.

    Cercle n’est pas un roman raté. Un roman raté, somme toute, est un roman qui aurait pu être réussi. Je ne sais trop si le cercle en question est vicieux, mais son auteur au moins se mord la queue ; et tel est bien son seul talent.

    Je ne ferai pas aux zurés de ce prix prestizyeux l'insulte de penser qu'ils ont vraiment trouvé la moindre intelligence dans le navet stérile de notre prosateur ridicule. Ils sont loin en-deçà de toute appréciation qui ne soit pas d'abord réticulée. Nos golden boys s'occupent de cotations en bourse, c'est tout. Je ne sache d'ailleurs pas qu'ils aient jamais prétendu à autre chose. 

    On ne peut tout de même pas reprocher à Philippe Sollers, éditeur et défenseur de Yannick Haenel, de manquer de cohérence au prétexte qu’il serait juré au Prix Décembre. D’autant que ce Professeur ès lui-même trône là entouré de ses vassaux, le bouffon Beigbeder, le crétinissime cryptocommuniste Viviant et je ne sais trop quels Garcin-Noguez de derrière les gogos… Ce serait de mauvais aloi, dans notre Peredelkino-sur-Seine.

    Peredelkino qui, du coup, tire violemment sur le Poudlard.

    Dans cet univers de sorcellerie minable, il est tout simplement étonnant que Yannick Haenul ne soit pas lui aussi juré du Prix Poudlard, pardon, Décembre.

    Je trouve, même, que ce prix devrait être rebaptisé Prix Sollers.

    Le Prix serait décerné chaque année au meilleur livre de Philippe Sollers.

    Et comme évidemment il n’y a plus de meilleur livre de Philippe Sollers, on pourrait, par extension, le décerner à un quelconque de ses poulains qu’il entraîne dans ses écuries de la rue Sébastien-Bottin. N’importe lequel.

    Yannick Haenul, par exemple.

    Potter Noster.

  • Yannick Haenul à l'école des sorciers

    Je crains que la brave Alina Reyes ait bien peu de chances de gagner un procès éventuel contre le fadasse Haenel.

     

    Parce que, pour coller un peu à la réalité, ce n’est pas un procès pour plagiat qu’il faudrait intenter, mais un procès en sorcellerie.

    Parce que ce procès pour plagiat sera transformé par les adversaires de la farouche Alina Reyes en procès en sorcellerie.

    Parce que ce procès, s’il a lieu, sera de toute façon un procès en sorcellerie.

    Parce que, hélas, ce sont des adversaires de Reyes qu’il sera de l’intérêt de faire de ce procès pour plagiat un procès en sorcellerie, ce qu’il aurait pourtant pu être, en d’autres temps.

     

    Et dans un monde qui aurait conservé quelque raison, il serait tout à fait logique de penser qu’Alina Reyes ait gain de cause.

    Mais je ne vois pas qu’il demeure, dans ce monde, même une once de raison.

    La sorcellerie, d’ailleurs, a le vent en poupe.

    Il n’y a qu’à voir le succès de cette bêtise d’Harry Potter, le gentil sorcier neuneu qui a une tête à prendre sa carte au PS. Et comment ces films d’apologie de la « bonne » sorcellerie ont colonisé rien moins que leur historique antidote : Noël.

    (Je m’avise d’ailleurs à l’instant que si vous prenez Harry Potter, que vous lui retirez ses lunettes, que vous lui faites bouffer pendant une semaine de bonnes doses de cortisone, vous obtenez la tronche du gentil Yannick Haenul.)

    C’est un monde, même, qui est tout entier passé sous la coupe de la sorcellerie.

     

    Et sa justice aussi.

     

    Et je parie qu’elle donnera raison aux sorciers.

    Et je parie que même si elle ne leur donne pas formellement pleine et entière raison, elle tournera ses énoncés de sorte que la victoire soit tout de même du côté des sorciers.

    Et je parie que même si elle donne raison à Reyes, ce ne sera que très partiellement, pour des motifs impropres, réduits à portion très chétive ; de sorte que la quête de Reyes en sortira comme ridiculisée et caricaturée. 

    Et je parie qu’elle donnera raison aux sorciers quoi qu’elle dise.

     

    Et Yannick Haenel sortira de cette affaire avec un beau diplôme de « bon sorcier ». Et Alina Reyes, « pinardisée » par les sbires médiatiques de je ne sais quel Parrain, avec celui de « rombière aigrie », voire pire…

     

    Il me semble que la meilleure arme de Reyes, et en l’espèce la seule, aujourd’hui comme hier, soit l’écriture.

    Et Reyes devrait travailler davantage à nous faire rire d’Haenel, je trouve. Parce que Haenel est un pitre, et que c’est cette « qualité »-là, que le pauvret bien sûr veut à toute force occulter, que Reyes devrait pour longtemps nous révéler.

     

    Je parle dans l'hypothèse où il est bien question, comme dit Alina Reyes, d'honneur, et non pas, bien sûr, d'argent...