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L’ennui, qui l’avait tout uniment mené à désespérer d’un monde sur lequel il semblait impossible d’agir et à surévaluer de façon inconséquente des capacités d’analyse somme toute modestes, semblait comme à son gré alterner la priorité à donner à l’une de ces deux phases, dans le but idiot de le maintenir le plus longtemps possible en sa possession.

C’est ainsi que notre quidam  tenta quelques années de faire œuvre de son désœuvrement, puis se lassa sans violence, convaincu de la vulgarité de ce qu’il avait tenté et dont il s’était, tout de même, et à temps, supérieurement affranchi…

Après tout, il n’y avait plus rien à faire que regarder. Ce monde crève de regarder le monde crever sans rien faire d’autre que regarder le monde crever.

Et moi, les amis, rien ne me plaît ce matin comme d’écrire pour la 157ème fois ce même court texte, encore un poil long comme carte postale parfaite.

 

 

 

 

 

 

 

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