Il meurt ; – dernière phrase :
– C’était vraiment n’importe quoi.
Mais a-t-il dit cela en souriant ? Même d’un œil ?
Je n’arrive pas à décider.
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Il meurt ; – dernière phrase :
– C’était vraiment n’importe quoi.
Mais a-t-il dit cela en souriant ? Même d’un œil ?
Je n’arrive pas à décider.
Ce moyen, connu de toute éternité des dramaturges, consiste pour l’auteur qui y est contraint à mutiler son texte. Moyen extrême ! Ainsi font les lézards qui, pris par la queue, s’en séparent pour prendre le large. Parce que tout lézard sait très bien qu’il vaut mieux vivre sans queue que ne pas vivre du tout.
Molière avait bien raisonné : les censeurs du roi ignorent que tous les remaniements qu’on peut apporter à une œuvre ne changent pas d’un iota son sens profond et n’affaiblissent en rien l’indésirable influence qu’elle peut avoir sur le spectateur.
Boulgakov, Le roman de monsieur de Molière
Il y avait alors, parmi ses amis, ceux qui guettaient la faille la plus infime pour se porter présent, dans l’espoir qu’on leur ferait crédit qu’ils seraient là aussi aux jours des grands drames ; et ceux pour lesquels les coups durs n’étaient jamais assez grands pour qu’ils condescendissent à se manifester et qui finiraient sans doute à faire éclater quelque talent d’eux-mêmes ignoré pour les oraisons funèbres. – La routine, quoi ; charognards et guignols – et leur amour vraiment…