En droit,
votre avis n’a aucune importance
ni ne devrait pouvoir rien.
Mais en fait, si :
le fait est qu’il influe.
Souffrez qu’on ne vous le demande pas.
*
Le fait dit ma faiblesse à laquelle le droit ne peut rien ;
il est ce présent pur auquel le droit vient et trop tôt et trop tard.
Souffrez pourtant de ne donner votre avis que trop tard.
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Et même alors,
votre avis viendra bien assez tôt
empêcher ce qu’il n’a pu empêcher.