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Position politique

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Le misérable théâtre de notre époque ne s’aventure que rarement à représenter le pouvoir et les hommes qui l’exercent.

 

Le théâtre est politique quand il représente le pouvoir ; pas quand il exprime les opinions personnelles de l’auteur.

Sophocle a occupé de hautes fonctions politiques. Les historiens, partant de ses pièces, sont incapables de comprendre quelles étaient ses idées. Le fait est qu’écrivant du théâtre, il se situait au-dessus de celles-ci mêmes.

 

Représenter le pouvoir tient en la description la plus active et impartiale possible des forces historiques en conflit – et par cette dernière expression je n’entends pas les dernières fadaises politiciennes ou sociétales – deux barbarismes – à la mode dans la bouillie journaliste.

Cela seulement peut dire la hauteur ou la bassesse d’une époque, et conséquemment l’exalter ou lui nuire.

 

Voilà bien pourquoi tout ce qui, dans la culture, n’est pas réellement théâtral reçoit aujourd’hui les plus vifs encouragements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Voir aussi : Note de travail (2))

 

 

 

Commentaires

  • Donc j'en déduis que peut-être, si je comprends bien, Antoine et Cléopatre est politique dans ce sens que clairement, pour un handicapé, vous indiquez?

  • Vous mélangez tout, il est tard, je vais dormir. Prenez le mal, bien sûr.

  • En effet, quand je relis mon commentaire, c'est n'importe quoi. On dirait la traduction du mode d'emploi d'un magnétoscope chinois. Une infâme bouillie, quoi.

  • Et euh je le prend pas mal, ça me fait rire! je crois qu'en effet j'ai atteint un sommet -sur la forme, et peut-être sur le fond !Après ça, je peux pas faire pire, ah ah!Vous non plus d'ailleurs!

  • Je crois que très peu de gens se sont aventurés sur les planches réellement. Et parmi ceux là, combien ont laissé derrière leurs oripeaux ? Le premier assassin de l'art théâtral fut celui qui en fit, dans les quartiers difficiles et les maisons de retraite à problèmes, une façon de socialiser les caractériels. Le second fut celui (ou celle, d'ailleurs) qui déclara que c'était bien pour l'épanouissement personnel. Comment voulez-vous qu'hormis quelques fêlés dans votre genre, dont je suis bien hélas, on puisse entrevoir goutte à tout ce que vous racontez ?

  • Je crois que très peu de gens se sont aventurés sur les planches réellement. Et parmi ceux là, combien ont laissé derrière leurs oripeaux ? Le premier assassin de l'art théâtral fut celui qui en fit, dans les quartiers difficiles et les maisons de retraite à problèmes, une façon de socialiser les caractériels. Le second fut celui (ou celle, d'ailleurs) qui déclara que c'était bien pour l'épanouissement personnel. Comment voulez-vous qu'hormis quelques fêlés dans votre genre, dont je suis bien hélas, on puisse entrevoir goutte à tout ce que vous racontez ?

  • @ Solko : C'est certainement une erreur ou une maladresse de manipulation, mais je trouve très bien que ce que vous dites soit dit deux fois. Au moins. Merci. Ces quelques fêlés devront suffire ; ce doit aussi être un signe des temps qu'on en soit venu à nommer fêlés quelques personnes conservant encore un peu (trop peu, sans doute) de raison.

  • Théâtre et politique, brechtien, par essence.

  • @ Une Ville Un Poème : Oh non, beaucoup plus ancien que ça. Eschyle. Peut-être même Thespis, dont rien n'est demeuré.

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