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Vivement la mort (clausule)

Parler concrètement de ce monde-ci, aujourd’hui, me tombe des mains (si je puis dire, mais après tout, j’écris). Son pathétique me gagne, me perd, et l’inutilité envahit tout, décourage et dégoûte. C’est vain. Mais c’était vain hier et avant-hier. Cette vanité ne serait-elle pas encore une forme de l’orgueil ? (Imaginons. Vous êtes facteur de masques et livrez à quelques comédiens les masques qu’ils porteront. Le premier regarde l’extérieur du masque moulé sur son visage, que vous lui présentez pour la première fois, et il se reconnaît de suite. Présentez-lui d’abord l’intérieur, il se demandera qui c’est.) N’empêche, quand je regarde ce monde, dont je suis, les bras m’en tombent. Tout cela n’a pas grand sens et je ne ferai sans doute pas mieux demain. Tout cela n’a pas grand sens (on n’a qu’à dire que c’est de la poésie).

Tout cela n’a pas grand sens, hors la chute.

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