Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sans le Moyen Âge, on ne comprend rien...

1509687326.jpg

Non. Il fut gallican, ce siècle, et janséniste !

C’est vers le Moyen Âge énorme et délicat

Qu’il faudrait que mon cœur en panne naviguât,

Loin de nos jours d’esprit charnel et de chair triste.

 

Roi, politicien, moine, artisan, chimiste,

Architecte, soldat, médecin, avocat,

Quel temps ! Oui, que mon cœur naufragé rembarquât

Pour toute cette force ardente, souple, artiste !

 

Et là, que j’eusse part – quelconque, chez les rois

Ou bien ailleurs, n’importe, – à la chose vitale,

Et que je fusse un saint, actes bons, pensers droits,

 

Haute théologie et solide morale,

Guidé par la folie unique de la Croix,

Sur tes ailes de pierre, ô folle Cathédrale !

 

 

 

Le sonnet qui précède est le dixième poème de la première partie de Sagesse, de Verlaine, recueil publié en 1880.

Les commentaires sont fermés.