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Piqûre de rappel

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Je conclus donc que le prince ne doit pas avoir grand-peur des conjurations, pourvu que le peuple lui soit ami; mais s'il ne l'aime point et qu'il l'ait en haine, il doit craindre de chacun et de toutes occasions. Aussi les Etats bien gouvernés et les princes sages ont toujours mis tous leurs soins à ne point faire tomber les grands dans le désespoir et à satisfaire le peuple et le rendre content, car c'est une des plus importantes affaires qu'ait le prince.

Machiavel, Le Prince, XIX

Traduction de Gohory, prieur de Marcilly, 1571 

 

 

 

[En folio, la préface est de Paul Veyne. Sans contester la qualité de la lecture critique de Paul Veyne, on peut dire que cette préface appartient à la tradition, au vrai très récente, des préfaces à charge. Je ne m'y fais pas. Et je préfère Leo Strauss.]

 

 

 

 

 

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