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Brouille

N. tente de me convaincre de l’onctuosité, comme il dit, des femmes. De la générosité des femmes. De leur féminité féminine et féminale, laquelle, à son heure – le piège une fois refermé, selon moi –, doit devenir maternité matricielle enveloppante. De la grandeur des vertus sacrificielles et maternelles des femmes. Et, bien sûr, de la positivité dépourvue de la moindre trace, même résiduelle, de négativité, des femmes.

Et systématiquement, il prend pour exemple la sienne :

– Tiens, prends Y., par exemple, quand elle fait…

Etc. J’expose mon désaccord avec son pseudo-féminisme, qui me semble bien davantage un maternisme. Quoiqu’évidemment, je reconnaisse son règne universel sur l’Occident éventré ; et le déplore.

Il insiste, N.

– Mais, là, tiens, prends Y., par exemple, quand elle dit que…

Je ne suis pas du tout convaincu.

– En fait, dis-je, tu ne vis pas vraiment avec une femme…

– Comment ça ?

– Non, tu m’as l’air de plutôt vivre avec un échantillon standard de les-femmes. Je crois que tu vis avec une les-femmes. Avec une illusion que tu instrumentalises à ta guise, au fond. La réalité, de toute façon, est devenue virtuelle.

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